mercredi 17 décembre 2008

Fenêtre sur vie

Dans le monde où je vis, tout est en noir et blanc les gens sont des automates qui poursuivent le parcours prédéfini de leur existence glacée. Tout se fige dans le temps pas de place à la réflexion -ça fais trop mal au crane : 'Regarde ta télé', 'apprend tes leçons', 'finis ton assiette', 'ne sois pas en retard'.
Good boy.
On est manipulé, les politiques agitent la main à droite pour nous mettre un doigt avec la gauche.
La crise mon cul, rend les pauvres plus pauvres et les riches plus riches- joyeux Noël connard, ça t'apprendras à être con. Les profs gueulent pour des réformes et se servent des élèves pour renverser des poubelles, la vraie réforme ce sera le jour ou on aura tous les mêmes chances – quand la pédagogie sera au menu.
Des crétins réussissent parce qu'ils apprennent par cœur, des sociétés emmagasinent nos informations sur des petites fiches en format pdf pour mieux nous les revendre, on anéanti notre libre arbitre à grand coups médiatiques ; on s'anéantit nous même, parce qu'on est trop con pour protester.

Je suis un infime rouage de cette grande mascarade, un clown au nez rougi par le pinard. Je vous raconte que j'ai baisé la fille du dirlo, je me vante d'avoir gerbé sur le contrôleur du train et vous trouvez ça amusant. Je porte des fringues hors de prix pour dissimuler ce corps rachitique qui pense trop, qui souffre, qui ne s'aime peut être pas tant que ça.

Alors forcément, quand je gueule tout de suite je suis moins crédible.

samedi 6 septembre 2008

Septembre

C'est la rentrée, et moi je suis en classe comme ces gamins qui courraient sous la pluie pour chopper le bus. Ca va faire trois semaines que je suis la, assis au fond, à écouter sporadiquement voire pas du tout la litanie soporifique d'un mec qui n'a plus de cheveux. Je crois que ça parle d'informatique, mais je n'en suis pas vraiment sur, si ça se trouve il nous raconte métaphoriquement que tous les week end lui et ses potes se font de gigantesques partouzes sur un fond de salsa et dans tous les cas, le café me brûle les mains. J'ai envie d'une sèche, putain ouais, une grosse cigarette qui crépite, la fumer sous la pluie et me dire que ma vie c'est du flan. De toute façon c'est décidé, dans un an j'arrête. Quitte à manger des pâtes tous les midis voire tous les deux jours. Dans un an j'arrête. J'ai envie de vivre, marre des humiliations liées au boulot, marre de trimer pour quelques euros, marre de faire la soubrette, marre de niquer des pétasses écervelées. Mes potes sont à New york et moi à Poitiers, ya comme un time paradoxe dans l'air. C'est décidé dans un an j'arrête.

Je suis la, assis devant mon écran et je repense aux vacances : je repense aux coups de poings en boite, aux bouteilles de vodka, au rosé sur la plage, au bateau qui glisse sur l'eau, à Renaud et ses raybans sur la terrasse qui me sourit parce que la vie, elle est trop belle, aux jolies filles qui me font tourner la tête, aux amoureuses d'un soir dans un taxi. Je repense aux vacances, à ces apéros qui n'en finissent pas et je me dis que je veux ça toute la vie. “Bordel c'est dingue” d'être aussi immature, si mes parents lisaient le blog ils en auraient la nausée. J'ai été élevé dans la valeur du travail, Norman Rockwell aurai pu peindre un tableau de nos repas de famille vous dis-je. Je suis le personnage incompris, celui qui claque son salaire en souriant, celui qui ne veux pas qu'on lui parle de demain parce que demain c'est les ennuis.

Et la je crois que je suis dans la merde.


mardi 22 juillet 2008

Le romantique sexuel

J'ai retrouvé l'envie décrire. Une envie pure. Des mots, des phrases qui jaillissent dans mon esprit quand je ferme les yeux. Qui se cognent, s' entrechoquent et me supplient que je les couchent.

Sachez que pour fêter cela je me suis offert un magnifique eeepc rutilant qui ne demande qu'a être fièrement posé en terrasse de café. Prêt à recevoir mes coulantes littéraires nauséabondes. Je kiffe le style, j'ai besoin de m'exprimer, non pas par pur narcissisme, j'vous jure et non plus pour me donner un genre bohème mais je crois que j'ai besoin, réellement de vider ce trop plein existentiel. Je suis un grand sensible qui se la joue rock star - une vieille pute qui tombe amoureuse de ses clients, appelez ça comme vous le voulez. Du moment que vous me laissiez me vider, lâcher ma giclée, déverser mon marasme cérébral puant, tout ira bien.

Il y a quelques jours mon pote Sylvain, sur le ton de la confidence me déclara qu'il était « dépendant sexuel » et que de toute façon moi aussi. Premièrement le mot ne me plaît pas, et puis je déteste être diagnostiqué, que dis-je ? Épinglé de la sorte. Tout le monde aime le cul. Point. Certains sont juste plus coincés que d'autres. Et de toute manière je ne les fréquente pas. Ils énervent, me refilent des boutons avec leurs argumentaire catho qui sent la naphtaline. Le pire du pire comme dirait Christian Laborde ce sont les hippies qui pensent que le sex-appeal est un concept de droite. Et pour en revenir au sujet - il paraîtrai que je suis un « accro sexuel » il se trouve que j'en ai toute les caractéristiques. La preuve je passe mon temps à mater des culs. Le pire c'est à la plage, ça me rend tellement dingue que parfois je me dis que si je ne trouve pas rapidement une urne la pression me fera certainement exploser. PAN ! Une détonation de sang, de boyaux et de foutre. Priez pour que ça arrive dans un endroit bondé de féministes, genre à un meeting contre le port du string histoire que je puisse m'en aller sur un coup d'éclat.

Plutôt intrigué qu' énervé j'écoutais quand même Sylvain m' expliquer en quoi le sexe nous possédait, sérieux ça déconne pas, ils sont balèze les américains pour inventer des maladies 2.0. Il paraîtrait même que les thérapies sont intercalées entre celles des computers addicts et des frotteurs compulsifs. J'imagine bien les séances de groupes avec son parterre de fanatiques nymphomanes et de vieux pervers libidineux, invoquant religieusement Touzmuth le dieu de la crampe bien dure. Toujours est-il qu'en guise de sevrage, mon bon ami, qui est à ne pas en douter un garçon plein de ressources, me proposa de stopper net, pendant un mois, toute activité sexuelle ou bien masturbatoire. Net. Pendant un mois.

La bonne blague.

Non mais franchement je ne pense pas être un addict du sexe. j'adore ça, ok. J'aime ça, ok. Mais je l'aime d'un amour inconditionnel et j'apprécierais cher lecteur qu'avant que tu ne te signe en poussant d'affreux cris d'hystériques que tu saisisses toute la dualité qui m'anime :

JE SUIS UN ROMANTIQUE SEXUEL.

Avoue que ça balance de la fonte, comme dénomination ! Et je vais faire mieux, que te surprendre avec des accroches de publicité pour lingerie. Je vais t'expliquer, sans ambages, sans detours, le coeur à nu, de quoi il en retourne.

J'aime les femmes. Je les aime parce qu'elles sont douces, parce qu'elles sont câlines, parce qu'elles sont joueuses, courageuses, pudiques, effrontées, sensibles, piquantes, complices, taquines, sensuelles, rêveuses et parfois amoureuses. Et je suis désolé cher lecteur cet étalage pornographique mais figure toi que toutes ces caractéristiques se retrouvent au lit. Moi je trouve ça beau. La semaine dernière j'ai fais l'amour avec deux filles, vilain garçon que je suis et elles m'ont dit que c'était fou, que jamais elles n'auraient imaginé faire ça. Que leurs copains seraient furieux si ils l'apprenaient mais que jamais personne ne les avaient traités avec autant d'égards. On a la classe ou on ne l'a pas et sans fausse modestie je suis moi même surpris d'avoir réussi ce que beaucoup d'hommes fantasment. On a fait ça en toute légèreté, c'était beau, c'était romantique. On avait crée un univers rien qu'a nous, un secret qu'on se murmurait à l'oreille. J'aurais aimé que ces moment durent l' éternité, et quand je suis partit sur le quai de la gare et que tout le monde regardait qui était ce jeune homme qui tenait les mains de deux filles, elles ont eu une petite larmichette. Moi je vous dit, ce genre de truc ça vous fend le coeur.Je ne suis pas un vilain libertain, juste un mec qui sais apprécier les bons moments.

Alors pour noel, j'ai déjà ma liste, je veux gagner au loto, m'acheter un grand lit, y mettre une jolie fille douce, câline, joueuse, courageuse, pudique, effrontée, sensible, piquante, complice, taquine, sensuelle, rêveuse et surtout amoureuse.

Pour que le temps s'arrête une bonne fois pour toutes.

lundi 16 juin 2008

Pierre strikes back

Bon allez, c'est décidé je me remet à écrire, à vous raconter mes frasques toutes plus minables les unes que les autres. Que ce soient des réflexions poussées de psychologie de comptoir ou bien des déambulations nocturnes composées de vomis fluorescents.

Bref vendredi après le travail, place du marché, le soleil dans les raybans j'entamais ma deuxième pina-colada (à base de fruits frais) avec un ami quand soudain surgissant du néant, ou plutôt de la rue, vint un scooter à l'allure zigazagante. L'engin en voulant se garer se paya une vilaine gaufre à moins d'un mètre de mon auguste personne. Doucement amigo, je ne suis point du genre à forniquer avec les scooters ivres, du moins pas dans l'immédiat. Le conducteur visiblement éméché, s'extirpa de l'engin en poussant un "smuffgruntpikhj" d'une pureté rare, remit son scooter sur pied qui allez savoir pourquoi bascula de l'autre coté défonçant à moitié la devanture du café. L'air de rien son pilote entra dans le bar et se commanda certainement une pression.
Nous on était mort de rire, la ou ce fut moins drôle c'est quand deux heures plus tard il décida de repartir dans l'autre sens, visiblement ce coup-ci accompagné de sa copine. La je vous raconte pas le carnage, deux ivrognes sur un scooter qui tentent de l'enfourcher ça deviens directement EPIC. Vas-y que je me croute à gauche, vas-y que je remonte et que je me vautre à droite, et jusque la le coté pathétique du truc vous fait rire, c'est quand vous réalisez que ces deux inconscient ont réussi à se stabiliser et à mettre le contact que vous balisez un peu. Alors ni une ni deux, je me lève et de ma puissante carrure je tente de les stopper. Ca marche du premier coup, bing ils se revautrent au passage je me fais traiter de "KAUUNAR" (je l'écris comme ça pour vous montrer qu'ils en ont chié à le dire) et sans que je m'en rende compte ils parviennent à monter dessus et à filer à toutes vitesse, les bougres !
Ce n'est que trente mètres plus loin, au moment de prendre le virage, qu'ils se ratent et dans un bruit de vitre qui casse, s'emplafonnent dans la terrasse du café des arts, comme deux vieilles merde. Fin de la course. Tout le monde descend.
On est mort de rire et pour fêter ça on décide de recommander à boire, il faut savoir qu'a partir de la j'ai un semi-blackout, je me revois chez moi, le son electro pulse au ralentit, puis en boite le son de merde à fond lui aussi. Dix beaufs en maillot de l'équipe de France se trémoussent, moi je suis pété comme pas permis et je béni le seigneur d'avoir inventé l'alcool pour que les gens dotés d'une conscience puissent oublier leur triste condition dans des moments pareils.
J'en ai marre, je veux des bars lounge avec des sushis, je veux des boites ou les gens sont bien habillés et la musique pointue. Je suis un sale con, je sais mais ce n'est pas nouveau et moi les grossepouf vulgaires ça me fait pas bander de la tête, d'ailleurs j'étais dans le coin fumeur quand trois filles se pointèrent. En mode on est des grosses bonasses, enfin non, on est moches mais on s'arrangent (mal) et surtout on snobe tout le monde, surtout. Comme je suis de loin le mec le plus pédant du monde je ne leur accorde même pas l'ombre d'un regard (mais j'écoute) elles font pareil, c'est bien on s'est compris. Et les voila pas qu'elles se mettent à parler d'un mec qu'elles vont "défoncer" nan mais pardonnez moi du peu, mais "défoncer" un mec, en plus d'être vulgaire à l'oral ça tiens de la science fiction. J'imagine bien la scène, t'es peinard chez toi entrain d'écouter du jazz avec un café à la main, ça sonne, tout content tu vas ouvrir et la trois harpies te sautent dessus et t'arrachent les cheveux. Putain les bonne vieilles valeurs se perdent, rendez moi les femmes des trente glorieuses, celles pour qui l'obtention d'un lave vaisselle représentait l'ambition de toute une vie !

Le samedi j'ai passé l'après midi en ville avec des potes, à boire des perriers tranches (paskesafaidubien) et on s'est fait poursuivre par deux gamines de 15ans qui gloussaient quand on les regardaient, la haine. Le soir je me suis invité à une soirée fac de langue avec des filles gentilles mais j'ai fait l'erreur de reprendre de la bouteille, et je ne sais pas pourquoi, certainement un vieux résidu du passé barbare de mes ancêtre enfoui en moi refit surface. Je vous explique : j'étais tranquille entrain de m'amuser quand un vieux lourd voulant se la jouer mâle dominant me pris à part pour me faire une pseudo morale, déjà ça je kiffe pas trop. Une fois ça passe, ok coco, la c'est ton poulailler j'ai compris, mais deux puis trois ça ne va plus du tout et puis comme on se faisait chier je me suis décidé à mettre un peu d'ambiance. Une vieille patate de forain ça donne envie de danser. Alors oui je lui ai mis un coup de poing de vicelard, on s'est un peu chauffé et puis comme je reste un éternel gentleman je me suis incliné et je suis partit le verbe et la tête haute.

Cool comme Fonzie.

mercredi 11 juin 2008

Salut, je suis un sale con.

Je sais, je suis un sale con. J'aime écrire, j'adore ça même... mais il y a plutôt intérêt à être philanthrope dans ce genre de business parce que le retour sur investissement bah... yapa.
Yapadutou même. Loin de moi l'idée de vous démoraliser ou de vous dire adieu et encore moins de me plaindre mais comprenez moi :

Si j'écris c'est pour mon plaisir, et aussi pour vous. Pour que vous puissiez saisir l'intensité, la passion, le feu vorace, la colère, et la soif de pouvoir qui alimentent ma vie. Vous vous imaginez être moi, ça vous fais comme des frissons quand vous me lisez et pourtant je n'ai pas plus de feedback dans les commentaires. Même un "tu déchires Pierre" me suffirait. Ouais, je fais ma crise existentialiste de vieil artiste foireux. Mais c'est normal, j'ai la flemme d'écrire et comme je suis bien trop parfait pour me remettre en cause je suis obligé de vous accabler. Alors j'attends vos excuses et accessoirement vos commentaires.

Bientôt des billets comme autrefois avec des tramways, de la réflexion et du sexe.

mardi 10 juin 2008

Tous les mêmes.

Pierre je suis ton blog !
Tu m'as un peu oublié ces derniers temps, et moi je meurs. Regarde comme tu m'a aimé, puis délaissé comme une vieille chaussette que tu aurai trempé dans de la mayonnaise un soir d'orgie.
Pierre ressaisi toi, écoute tes fidèles qui harcèlent, arrête de jouer ton grand garçon qui n'a pas besoin de moi !
Comme à ton habitude tu ne finis jamais ce que tu commences, pourtant toi et moi ça avait l'air sérieux, non ? Regarde ton pote Renaud il arrache tout lui, son blog il l'aime, ça se voit. Tu devrai avoir honte, alors je te lance un ultimatum. Si tu ne me met pas à jour bientôt je me verrai dans l'obligation de révéler tes plans de conquête du monde, oui, ceux ou tu prétend pouvoir éradiquer l'espèce humaine par la sodomie. Ceux la même.

Je ne sais pas moi, parle de ta soirée dans un bunker, de ton périple dans un château, du mec qui mange des champignons, de la belle brune de l'autre soir...peu importe mais écris moi dessus.

Salaud.

mardi 20 mai 2008

M'essayer c'est m'adopter chapitre final

Hey what's up ?
T'en as marre de ce week end à rallonge coco ? Ouais...Ouais moi aussi ça me saoule d'ailleurs c'est la dernière fois que je t'en parle. Après zou ! A la trappe ! On parlera de trucs plus conceptuels parce que ma vie même si elle est plus trépidante que la tienne elle doit commencer à te porter sur le système.

Bon pour le coup du croissant c'est plus la peine d'en parler, j'ai eu l'air sauvagement con. C'est fou d'ailleurs ce genre de réactions qu'on peux avoir quand on se fait prendre en flagrant délit...Enfin c'est de sa faute aussi ! Quelle idée de venir me réveiller ? Moi j'étais bien, je ne dérangeais personne et vlatipa qu'on viens me bousculer dans mes rêves ! Non mais ho ! Les chefs sont vraiment pas fut-fut, il pouvait pas se douter cinq minutes que si je dormais c'était pour ma santé ? Qui elle même influe forcément sur ma productivité et qu'a cause de lui non seulement j'ai été fatigué toute la journée mais qu'en plus je me suis occupé en inventant des noms clients bidons, du genre "Monsieur Bandedur", oui je sais...Mais je vous dis j'étais FATIGUE !
Il ne pouvait pas s'imaginer quelques instants que je devais reposer mes muscles, parce qu'en tant que prince de la cuite j'étais FORCEMENT convoqué le soir même pour m'en coller une ? Tant d'ignorance moi ça me donnerai presque envie de démissionner, heureusement que j'ai des liens affectifs qui me retiennent, sinon je serai déjà partit ! J'aurai claqué la porte en pleurant et me serrai enfui en criant "c'est trop pas juste !".
Il a du bol le salaud.

La suite du week end follement dantesque sera ponctuée par une crémaillère ou nous finîmes tous pétés et ou je me découvris une nouvelle vocation dans la démolition de chaises en plastiques. J'appris aussi que j'aimais comme les hippies m'accoupler dans l'herbe et je fis l'heureuse connaissance d'une Autrichienne au corps de pornstar. Bien que j'imagine que tout cela vous met l'eau à la bouche je peux vous garantir que l'état de mes souvenirs me parait trop endommagé pour tenter de constituer un récit cohérent. C'est donc la larme à l'œil que je clos ce billet et pour plus de précision je vous invite à consulter le blog de mon ami Renaud qui lui doit avoir bien meilleure mémoire que moi sur ce week end la.

Bisou.

M'essayer c'est m'adopter chapitre 3

Bon c'est décidé ce coup-ci je clos le récit de ce mazerfucker de week-end parce que je commence à en avoir ras le bol de blogger à tire larigot dessus !
Souvenez vous, je vous avais laissés (comme dans un épisode de prison break) au comble du suspens et puisque je suis un remarquable salaud je vais me permettre d'ellipser le passage dudit massage (si toutefois massage il y a eu).

Il vous faut savoir que nous sommes le vendredi matin et que n'ayant pas eu la finesse d'esprit de poser un congé ce jour la je me vois dans l'obligation d'aller travailler. Pour les plus assidus vous vous rappelez surement que j'avais alors en plus d'une fille dans mon lit un taux d'alcoolémie relativement important. Il me fallait résoudre ces difficultés étapes par étapes pour enfin réussir à aller travailler en arrivant à l'heure. Je suis assez fier de dire que c'est dans ce genre de situation ou mon génie parviens à s'exprimer. Sous pression je deviens une véritable machine : une calculatrice sans faille qui ne s'encombre pas de détails superflus. Pourvu que le résultat soit la.
J'ai donc pris la sage décision (après analyse des différentes possibilités) d'évacuer le superflu d'alcool de mon corps en ayant recours à "la méthode de la cuvette" (brevet déposé), puis j'entrepris de me débarrasser de l'entité féminine en lui administrant une brillante correction, qui d'ailleurs s'avéra infructueuse en terme de plaisir puisque l'entité en question devait probablement appartenir à la gamme des terminators du futurs. La preuve en est des marques d'ongles sur mon cou (SUR MON COU ! ) ce qui ceci dit en passant m'oblige à porter mes chemises avec le col relevé comme un kéké du touquet.
Puis j'entrepris de prendre une douche, de m'habiller de ma plus belle chemise ( ce qui est croyez moi, loin d'être simple), de mon plus beau jean, des mes plus belles chaussure et de ma plus belle veste. Le choix de la montre, la ceinture et les lunettes ne fut pas non plus une chose aisée mais compte tenu du temps passé à préalablement choisir parmi mes différents articles celui-ci paraitrai dérisoire. Lorsqu'enfin je fus prêt je me fit l'étonnante remarque que j'étais en avance et pour excuser ma goujaterie de la veille je me dis que rapporter les croissants au bureau serait une bonne idée. Avoir un collègue comme moi doit probablement relever du fantasme...
Et c'est ainsi que je partit au travail. L'air guilleret, un sachet de croissant à la main, l'allure des grands jours en me disant que faire une nuit blanche ce n'est pas si terrible.
Pas si terrible... P.a.s s.i t.e.r.r.i.b.l.e... Pas...si...terrible. My ass.
Ca aurai encore pu aller si j'avais un boulot mouvementé, mais imaginez-vous, un jour ou personne ne travaille, seul, dans votre grand bureau, avec vos vieux croissants et votre ordinateur qui fait vrrrrrr. Vrrrrr. Pas étonnant que je me sois endormi ! J'ai même plutôt envie de dire que c'est normal ! Ce qui malheureusement n'est pas l'avis de tout le monde, et encore moins de mon chef.

-Un croissant patron ?

vendredi 16 mai 2008

M'essayer c'est m'adopter chapitre 2

Mon sens du sacrifice me pousse une fois de plus à jeuner pour vous raconter la suite du billet précédent.

Jeudi matin je me réveille il est 10heures mon téléphone n'a cessé de sonner, je suis complètement pété, j'ai mal partout et je me rend compte que je ne suis pas chez moi. Ma peau colle à ma chemise qui elle même colle à mon blouson en cuir. Les souvenirs me reviennent... Une mexicaine qui embrasse... des pétards... de l'alcool...Renaud...le travail...OH PUTAIN LE TRAVAIL ! Ouais, j'embauche à 8heures, bordel de bite à cul il est 10 heures ! ... Je suis donc en retard. Merde.

Vite je me lève, tout tourne, j'esquive la porte qui tente de m'agresser et sors dans la rue en titubant sous le soleil de Satan. Tout est désert, je me pose à l'arrêt de bus ; ma tête me fait un mal de chien, mon ventre se venge des sévices que je lui ai fait subir et j'attends. Et j'attends....et j'attends... pour me rendre compte que dans cette putain de ville de merde les bus ne passent pas les jours fériés. Il ne me reste plus qu'a prendre un taxi. Je me dirige vers la gare, j'extirpe mon téléphone et compose le numéro d'un collègue. Dans mon baffouillement d'excuses celui-ci fais appel à sa grande sagesse, comprend la situation dans laquelle je suis et me conseille par un truchement de plannings de remplacer ma journée de congé de lundi par celle de jeudi. Je raccroche et je bande. Je bande en pensant à mon lit douillet. Sur le chemin du retour il paraitrai que je serais allé sonner chez un pote en gueulant un truc inaudible pour partir en courant mais la n'est pas le problème.
Je rentre chez moi et m'affalle sur mon plumard comme un gros loukoum que je suis.
Vers 16 heures Nono le parigo me réveille, ma langue colle à mon palais. Plutôt que de parler je l'écoute et je comprend vaguement qu'ils sont avec des meufs, rencontrées dans un parc et que la elles les ont invités à prendre le café chez elles. Ça sent la touze, alors je tombe dans mon lit, rampe jusqu'à la douche, la fait couler, me prend une bonne saucée, puis j'enfile mes fringues de bobo, me parfume juste ce qu'il faut et regrette de ne pas avoir reçu mes raybans sur le chemin pour les rejoindre.
La bas c'est trop la fête, à peine arrivée une charmante créature me regarde avec des yeux de bitch et m'offre un café. Serré s'il vous plait et sans sucre. Je sent une vilaine tension sexuelle dans la pièce, les phéromones sont dans l'air avec tout ce soleil. Nous passons l'après midi à discuter, on se retrouvera en terrasse de café puis chez un ami à elles, un espèce d'hippie qui doit se masturber en pensant à ces jolies filles qu'il ne peux pas avoir. Désolé je n'ai rien contre les hippies mais c'est juste que ce modèle ci nous aimait pas trop. Vieux relent primaire qui veux que l'homme protège ses femmes, ça ou alors notre gueule qui ne devenait pas lui revenir. Dans tout les cas il s'est craqué puisque nous fixons rendez vous aux filles un peu plus tard dans la soirée.

Et justement parlons en de cette soirée. Les filles arrivent, on torche tout l'alcool mais on est pas encore assez saoul alors j'appelle drink-it pour qu'ils nous fassent péter d'la bouteille et la on se prend notre charge. Entre temps des voisines sexy, dont une qui connais bien les lieux (comprenez l'appartement de Sylvain), viennent se greffer à l'ambiance. Mon estomac se découvre des ressources cachées et je propose un after chez moi. Grosse erreur ! Quelques minutes plus tard la musique à fond les ballons je me retrouve entrain de pisser par ma fenêtre en chantant (je prie pour que les voisins ne m'aient pas vus). Tout le monde danse et la jolie brune de l'après midi me demande si elle peux rester la parce qu'elle à peur de rentrer toute seule. J'acquiesce sauf que demain je bosse encore moi.

Quelques vomis plus tard mes amis décident de partir et je me retrouve donc tout seul avec la demoiselle. Celle-ci à l'esprit aiguisée et elle remarque sur ma table de l'huile de massage.

L'inévitable arrive : "tu me faaaaaaaaaaaaaais un massage ?"

Et merde dans trois heures je suis au boulot.

jeudi 15 mai 2008

M'essayer c'est m'adopter chapitre 1

Je sais, ce n'est pas très poli de partir comme ça, sans laisser de nouvelles mais que voulez vous on a des moments avec et des moments sans. Je ne le referai presque plus, promis.

Si je suis de retour ce n'est pas parce que je sent l'irrépressible besoin d'écrire, non pas cette fois. Je dois même dire que ces derniers temps j'ai plutôt la flemme. Ce coming back, c'est un peu un devoir de mémoire. Oui, parce que je me suis tapé une pentecôte tellement awesome que ne pas la raconter serait un crime. Je vais donc me faire violence, voyez vous j'ai même pris ce temps habituellement réservé à ma nutrition du midi pour vous l'écrire. Alors si ça c'est pas être altruiste je veux bien me faire malaxer les bourses au blender.

Bref tout commence mercredi, je sort du taf tranquillement et même plutôt joyeusement parce qu'un pote de Panam (j'ai nommé le célèbre Renaud) dont vous pouvez admirer le blog doit venir me rendre visite le soir même, pour passer le week end. La seule tache sombre au portrait c'est que la fuckin' entreprise ou je suis ne m'accorde qu'un seul jour ferié (au choix le jeudi ou le lundi) et qu'en plus de ça, ces salauds ne font même pas le pont ! J'aurai du postuler à la poste.
A peine eu-je mis le pied chez moi que mon téléphone (vous savez celui qui saute de ma poche) se mit à vibrer. Ni une ni deux, tel un cowboy qui se bat en duel je le dégaine et n'allez pas croire que j'ai fait ça parce que je n'aimais pas les vibration à cet endroit la, quoique qu'il parait qu'a cause des ondes on puisse perdre son appendice...
Au bout du fil c'est mon pote Sylvain amoureusement surnommé la tornade qui me propose d'aller boire un verre en ville parce qu'il fait beau, que c'est plein de jolies filles et qu'il faut pré-fêter l'arrivée de Renaud.
-Doucement amigo ! Lui repondis-je, je te rappelle que demain je travaille moi !
Mais certains arguments foireux, et surtout ceux-ci méritent d'être avalés.
C'est ainsi que nous nous retrouvâmes, battant le pavé, comme deux dandy lorsqu'une vilaine voix nasillarde nous fîmes stopper net. Cherchant la cause de cet affront mes yeux rentrèrent en collision avec la projection vivante d'un espèce de golum, affublé d'un pull à rayures hideuses.
La créature en question était en fait le barman d'un pub situé non loin et comme il faisait la fermeture il nous invita à y entrer pour boire un verre, dans l'intimité.
Il s'avéra après 5-6 bières à l'œil que Gollum était gay, mon alarme située dans mon cul se déclencha mais bon après tout et malgré quelques souvenirs difficiles je me dis que je ne risquai rien. Attention, n'allez pas croire que je suis homophobe hein, c'est juste que généralement ils essayent toujours de m'attraper. Bref une fois bourrés il nous fit faire le tour des autres bars (gays) avoisinant, j'y appris qu'un de ses comparses barman voulait bien me faire une pipe et aussi que j'étais gay mais que je ne le savais pas encore. Tu m'en diras tant. Un peu plus tard il nous invita au restau et la je vous raconte pas comment que le vin il coulait à flot mais ce qui fut le plus épique c'était sa manière de nous draguer. Si nous héteros draguions les femmes aussi bien que lui s'y prend avec les hommes nous aurions quasiment à coup sur 100% de réussite. Heureusement pour moi, c'est chimique je ne peux pas céder à de telles avances.

Complètement bourré je me dirige vers mon appart' et en voulant monter les escaliers, ou j'ai bien du me rétamer une centaine de fois je me fis la surprenante réflexion qu'il y avait de la musique bien forte dans le couloir. Intrigué je frappa à la porte d'où émanait le bruit et Raoul le mexicain qui s'habille exclusivement avec des slips m'ouvrit la porte. C'était la fiesta chez lui avec plein d'alcool, de mexicaines et d'autrichiennes. Ma conscience me dit de faire demi tour mais ma raison pris le dessus et me conseilla d'entrer. C'est vrai ça, pourquoi aller se coucher alors qu'on peux encore se la mettre ? Pour le travail ? HAHAHAHAHA...

mardi 22 avril 2008

Make your time for great justice.

En ce moment je suis à l'école, chaque semaine je change de classe et quasiment chaque semaine je travaille sur un module différent. Ca va du truc très simple sous windows aux taches bien plus complexes qui demandent le soutient d'un expert.
Comme vous le savez je ne suis pas trop porté sur la matrice... plutôt Beigbeder que Gibson le Pierrot. Et cette semaine je suis tombé sur le module ultra HARDCORE, le truc de geek. J'ai même eu peur d'être contaminé. Adieu les cachemires place au t-shirt mal coupé ou il y a écrit : GNU IS NOT UNIX". Pour ceux qui sont du milieu inutile de le préciser, pour les autres, ceux qui ne comprennent pas, j'ai fait de L' unix. Mais qu'es-ce donc ? Et bien c'est très simple (en fait non mais bon) unix c'est le dinosaure de l'informatique, un système si vieux mais si stable qu'il en est awesome. Ce truc est tellement ultime qu'il rassemble des communautés de passionnés tout autour du monde. Des espèces de savants de l'inutile qui connaissent le sujet sur le bout des doigts.
Unix c'est aussi le système des hackers, la crème du geek. Lorsque vous voulez vous la péter en informatique savoir faire du unix c'est un peu comme savoir piloter un avion alors que tout le monde conduit des voitures. Les entités vivantes qui maîtrisent ce système sont rares, et souvent très prisées. C'est donc avec impatience, sagement assis au premier rang de la classe que j'attendais que le mutant, la légende fasse son entrée et nous dévoile les arcanes de l'informatique.
Mes yeux fixaient le tableau, ou il était écrit "UNIX". Mes mains tremblaient, mes doigts seraient mon stylo, ma bouche se tordait en un rictus impatient, peut-être même que je bavais. Et il apparut ! Ce fut un choc, jamais la geekitude ne m'avais approchée de si prêt, tout chez lui revendiquais cette appartenance marginale, ce culte au Dieu Hexadécimal, cette passion du monde binaire. Il était jeune, gros, barbu, de petits yeux porcins se cachaient derrière des lunettes sale et rondes, il arborait fièrement un t-shirt CCC (Chaos Computer Club) et lorsqu'il se mit à parler sa voix avait quelque chose de grinçant saupoudré d'un zozotement fort désagréable. Il commença le cours par cette phrase :

"Au nom de l'assemblée Galactique de la République, vous êtes en état d'arrestation"

(...) Rigola de sa propre blague qui fit tout de même rire quelques élèves.
La couleur est annoncée. Je suis déjà fan. Jamais je n'en avait vu en vrai. Je veux dire tout le monde parle de geek mais ce terme est largement déformé parce que quand on fait une rencontre comme celle-ci on se dit qu'elle a du servir de mètre étalon pour toutes les autres. Tout chez lui est imprégné de la culture web, old school : Il est fan de star wars et star trek, il joue au jeux de rôle, est invincible sur world of warcraft, il fais partit d'une communauté de gentils hackers, il a eu son bac à 16 ans, son pseudo renvoie plusieurs centaines de références sur google. Il est passionné de série Z, comme les vieux batman, il a vu et connais toutes les répliques de terminator. Le programme pour afficher les calculs matriciels sur un écran de minitel c'est lui. Sur internet c'est le caïd, on l'admire, on le vénère et tous les matins il prie Richard Stallman en se fouettant nu avec un câble rj45 paires torsadées. Sa montre affiche du binaire, il convertit tous vos déplacement en XYZ et se targue d'avoir pendant ses années d'études réussi à développer un programme pour calculer "pi" jusqu'à un nombre très avancé après la virgule. Vous comprenez donc pourquoi je ne pouvais laisser passer ça ! Profitant d'un tp je me mis en quête de tester ses connaissances culturelles. Je lui envoya un message telnet intitulé "great justice" auquel comme tout bon geek qui se respecte il me répondit "ALL YOU BASE ARE BELONG TO US", pas de doutes je ne suis pas en présence d'un fake. Pour information je vous renvoie à la page wikipedia de ce trait culturel.

Bref après cette rapide communication entre nos deux bécanes une sorte de complicité sous jacente et invisible aux yeux des mortels se lia entre lui et moi, j'étais de son monde et il profita de la pause clope pour venir m'aborder. Il le fit d'ailleurs normalement, j'aurai aimé qu'il me la joue genre le salut de Spoke avec la main mais bon j'imagine qu'il faut vraiment être intime pour ça. Au début ce fut laborieux le geek doit d'abord configurer son canal de langage humain mais une fois que le protocole est décrypté je peux vous dire que ça balance ! Un geek c'est incroyablement cultivé mais c'est aussi incroyablement triste parce que comme le dis si bien le t-shirt "je suis puceau mais j'ai patché mon noyau" le voila le fondement du problème le geek n'as pas de copine. Aussi fort, aussi intelligent, gentil et talentueux soit il le problème demeure : le geek n'a pas de copine.
Moralité, si vous voulez baiser n'installez pas Unix.

Monsieur Moustache

Monsieur Moustache c'était le roi des chats, j'étais tout petit quand je l'avais trouvé. Lui il était tout sale et pas bien grand non plus. Je lui avais donné plein de ron-ron et très vite on était devenus super potes. Les présentations avec ma famille n'ont pas été super évidentes, j'aurai pu les prévenir mais bon les coups de foudre ça préviens pas. Monsieur Moustache avait cet air impérieux des grands que rien ne perturbe et il s'octroyait même le droit d'être casse-couilles. Il a grandi avec mon frère ma sœur et moi ; on le déguisait, ma frangine le mettait parfois dans sa dînette pour faire comme-ci on allais le manger, mais ça je crois qu'il aimait pas trop. En vieillissant il était devenu un peu chiant mais bon c'était notre vieux chat, immortel, toujours la et franchement on se marrait bien à l'embêter. Et puis la semaine dernière il s'est mis à gonfler un peu. Il marchait tout lentement, son pelage perdait de son éclat et il nous cassait plus les pieds. On s'est inquiété et on l'a emmené au vétérinaire. Il nous as appris qu'il allait falloir le piquer avant qu'il ne souffre trop... Alors on l'a installé sur la petite table du véto, il était la tout sage, tout mignon, nous regardant avec ses petits yeux fatigués. Il a pas bougé quand la piqûre est rentrée... juste un dernier petit miaulement s'est échappé puis c'était finit.
D'un coup j'ai pris conscience qu'il ne miaulera plus devant ma porte le soir, qu'il ne marchera plus sur mon clavier et que je ne pourrai plus le caresser. Il ne restait plus qu'une vieille peluche, tout ce qui faisait qu'il était Monsieur Moustache venait de s'envoler.J'ai été très triste, parce que c'était mon pote même si il avait déchiré la doublure de mon costume boss. Alors vous m'excuserez si je peux pas continuer, j'ai déjà la gorge qui pique et les larmes aux yeux.

Adieu Monsieur Moustache, t'étais trop rock'n roll pour un chat.

mercredi 16 avril 2008

BIG PUNISHEMENT

Désolé pour le retard mais Ce week end il m'est arrivé un truc de ouf. Si jvous jure, et même qu'il y avait des policiers et du sang.
C'était samedi et après m'être fais couper les cheveux je me rendis chez un ami. En tramway parce qu'à Nantes ya dl'a technologie de pointe... je sais que vous vous attendez tous à ce que je vous
raconte un bête accident mais encore une fois désolé de vous décevoir le sinistre n'arrivera que bien plus tard dans la narration, laissez moi plutôt le temps de vous parler du début de soirée.
J'arrive donc (sain et sauf) chez mon pote, qui est marin mais attention pas marin dans l'genre "in the navy" plutôt dans le genre "whisky-poker" et donc comme on ne prêche pas un convertit je fus agréablement surpris de mes capacités d'adaptation. Et au fur et à mesure que le jour diminuait mon verre, lui(le salaud), se remplissait. Au bout du compte lorsque je parvins à atteindre "la fréquence de rupture" ; vous savez le moment ou vous savez que si vous allez plus loin, plus rien ne sera jamais plus comme avant, le point de non retour avant le trou noir. Et donc lorsque je parvins à cet état limitrophe mon esprit se mit instinctivement en alerte et bascula en mode survie. Il fallais que je mange, j'ai bouffé tout le jambon, tous les gâteaux et malheureusement les autres n'ont pas eu cette chance (oui car entre temps des petits camarades nous ont rejoins). J'étais donc paré à affronté le dur monde de la nuit, je me sentais pret à dance-fighter n'importe qui, même les genghis khan.
Et c'est ainsi que nous partîmes (wouuhou) direction le castel, en taxi. Alors déja il faut savoir que mon pote, doucement surnommé "la merguez" était légerement fumé et donc il saoula bien le chauffeur à force d'injonctions comme "heeeeeeeey toi tu pécho de le meuf au Marlow" ce qui lui donna envie de nous débouter avant notre destination, chose qu'il ne fit pas. Bien heureusement.
Je ne vous raconte pas l'entrée dans la boite qui fut désastreuse, la merguez demanda à l'asiatique de l'entrée si il était un ninja et le complimenta pour sa veste de costume autant dire que sur le coup ça me faisait rire. La ou la plaisanterie prit une autre tournure c'est bien plus tard au moment ou en montant les marches pour aller fumer une cigarette je le retrouva aux prise avec de jeunes poney fougueux prêt à en découdre et que le videur dont le q.i doit probablement atteindre des sommet de complexité algorithmique décida de nous foutre à la porte manu millitari.
Grand bien nous fasse, certains avaient besoin de prendre l'air et c'est une fois sur le pavé que mon nightphone sauta de ma poche direction mon oreille en passant par ma main et qu'il appela mon nightcontact d'un autre troquet situé un peu plus bas. Histoire de s'assurer de pouvoir passer la file d'attente. Comme des princes mais en version bourrés.
C'est sur le chemin que nous nous fîmes interpellés par trois personnes, visiblement de sexe masculin et aux vues de l'intonation de leurs voix visiblement hostiles. Ils me demandèrent tout d'abord une cigarette, chose que je refusa, arguant que je n'en avais plus, puis faute de mieux accusèrent la merguez de leur avoir marché sur les pieds. Comme la tension montait et qu'ils n'avaient pas de réels arguments pour engager une risque, l'un d'entre eux, apparemment plus malins que les autres s'écria en pointant mon ami matelot "il a 1 kouto !" et la BING PAF les patates ont volés, et vas-y que la merguez s'en bouffe trois et qu'il tombe par terre, et vas-y qu'ils s'en prennent. Le plus drôle dans tout ça, c'est que j'ai eu le temps de mettre une gauche à l'un d'entre eux mais qu'un fin filou dissimulé dans mon ombre en profita pour m'assener un violent direct sur le sommet du crâne et c'est en chancelant que je m'aperçus que mon corps se rapprochais du sol. Je me fit d'ailleurs cette étonnante réflexion "zut Pierre, je te croyais plus fort" (c'est peut-être à cause des cheveux) et après je me suis dis que de toute manière une fois par terre on était mort.
Coup de pot je ne suis pas mort et je dois ma survie à l'arrivée des policiers, qui nous calmèrent à coup de maglight et de menottes aux poignets. La merguez gisait sur le parvis, comme une vieille choucroute séchée et tandis que les agents du prévôt passaient les menottes au moussaillon un des fauteurs de trouble qui avait su échapper à la vigilance policière en profita pour lui balancer un méga coup de poing, façon goldorak, en plein dans le pif. Imaginez vous à sa place : se prendre un coup sans s'en rendre compte, avec en plus les mains attachées dans le dos. C'est pas super. C'est même du sabordage.
Mais c'est ainsi que nous fîmes immédiatement innocenté, bah oui on tape pas quelqu'un devant la police tout de même.
Bon après il a fallu emmener tout le monde au CHU et la merguez était tellement bourrée qu'il s'est échappé, comme ça moi je dis bravo. On aura même pas à porter plainte, la classe quoi.

vendredi 4 avril 2008

Simple "allez-hop"


Vous vous souvenez qu'hier tandis que je vous racontais comment j'en avais chié sa mère pour prendre le train, j'avais misérablement oublié mon téléphone.
Comble de l'horreur une fois débarqué à Montparnasse je me rendis compte que il m'aurai été bien utile. Heureusement et grâce à mon sens aigue du discernement je parvint à distinguer un ami qui me fit bien vite grimper dans sa polo de compet' direction le grec, parce que ouais comme j'avais pas mangé de la journée, bah je commençais un peu à trembler de partout. Une fois rassasié nous voila partit pour la soirée, le gala estaca. Le truc c'est qu'en fait ce week end à Panam avait pour but la rencontre In Real Life avec les membres de Braisntorming un site qui poutre sa race et dont je suis le fondateur avec Masta et un jeune militaire qui écrit bien. C'est donc le cœur plein de bonne volonté que nous nous y rendons. Il y a déjà foule devant l'entrée et Masta bon comme le pain me dit au téléphone de rentrer sans l'attendre, il ne sera la que dans une heure et demie minimum. Fort bien ! Je me rend donc à l'entrée gardée par un vigile aux allures d' Hulk Hogan version black. Cet homme charmant au franc parler, quoique un peu brusque m'apprend sans détours qu'il ne reste plus de place et que je peux donc retourner chez le grec voir si il n'a pas d'autres services à me proposer. Merci mais je n'ai plus faim. On retourne donc à la voiture en attendant que Mathieu se pointe, durant ce court laps de temps qui dura environ deux heures nous nous fimes interpeller par des policiers aux allures de shérifs. Genre la main qui pend sur la portière, cigarette aux lèvres et lampe dans les yeux. Il m'accusèrent de salir le parvis de cette banlieue parisienne et me prièrent de ramasser mes détritus en me tenant à peu près ce langage : "Tes merdes tu vas les bouffer ailleurs". Ya pas à dire les cops parisiens ils ont le sens du devoir. Et puis deux paquets de marlboros plus loin Masta arriva enfin muni de cinq places en pré-vente pour huit. Après un savant calcul nous en déduisîmes que c'était effectivement un peu "short" et grâce à Dieu ou à l'originale habileté oratoire de mon associé nous parvinrent tout de même à nous infiltrer dans la soirée. A peine rentré je m'aperçois que quasiment tout le monde est en costume noir de banquier, même à Paris, il y a des ploucs. Je fais "clinguer" mon faux dupont qui d'ailleurs ne "Cling" pas, fume ma cigarette et observe : Il y a des filles en robes de soirées partout, il fais frais mais c'est agréable et le son à l'intérieur à l'air plus chanmax.
Bilan de la soirée : Une dizaine de bouteilles de champagne, j'ai embrassé huit filles (pour le concours de grosse bite), et surtout j'ai rencontré BIG LUNETTES ! Ouais ouais je sais, c'est un peu trop AWESOME pour un simple mortel comme moi, mais je vous avoue que j'ai pris une sacrée leçon. Je vous invite d'ailleurs à rejoindre le groupe facebook, big lunettes.
(big lunette is sexy)
Bon bah forcément après on est sortit je me suis un peu fâché avec un jeune militant d'extrême droite. Je lui ai écrasé ma cigarette sur la joue ce qui n'est peut-être pas très courtois, puis, j'ai vomi.

La suite bientot

jeudi 3 avril 2008

Paris...Paris...


Dans l'épisode précédent je vous confiait mes tribulations relatives à la putain de loi de murphy, vous savez les tartines et tout et tout. Je vous avais même dit, "comment rater son week end à Panam" et bien figurez vous que j'ai trouvé le culot nécessaire pour défier cette satanée malchance (elle a bien failli m'avoir quand même) et comme ce week end était tellement EPIC, je me vois dans l'obligation de vous le raconter.

Premièrement il faut savoir que j'aurai du y aller en voiture avec un pote mais celle-ci s'est cassée toute seule. Qu'a cela ne tienne il me reste le train !
Evidement ça aurai été trop simple, étant trop à découvert je ne pu m'acquitter de la somme que me réclamais la sncf. Il a fallu que j'appelle mon Banquier pour transmuter mon découvert "grobatard" en découvert "filsdepute" ce qui bien sur ne sera effectif qu'a partir du lendemain, la haine, et j'ai donc du user de mes charmes auprès de quelques amis qui ont bien voulu en échange de...(non rien) me passer les quelques euros pour entreprendre le périple.
Mon billet en poche je me dirige chez moi pour manger un petit quelque chose, prendre une douche et me faire tout beau, c'est que je vais à un gala moi ce soir. Et la comble de l'horreur à peine habillé je me rend compte que mon train part dans 20 minutes, vite je fais mon sac, mange deux trois conneries, prend mes clefs, me dirige vers la porte. 15 minutes, je ferme la porte, me dirige dans le couloir et... PUTAIN DE BORDEL DE BITE A CUL, j'ai oublié ma carte 12-25 ! Je retourne chez moi, pose mon téléphone sur la fausse cheminée, et retourne mon appart (j'ai cassé deux verres) et la miracle de loi de murphy ta race je la retrouve !
Il me reste dix minutes alors je me met à courir comme Sonic le hérisson et à sauter par dessus les obstacles comme Mario le plombier et je me faufile in-extremis dans le train.
Je me fis d'ailleurs cette remarque-ci :
"Waa trop la classe, j'ai couru et je suis à peine essoufflé, en plus la chemise qui colle à la peu avec les cheveux décoiffé ça doit me donner un air sauvage, genre Conan le Barbare... tiens je vais envoyer un texto à Sylvain."
Et la je me rend compte que et bien mon téléphone je l'ai laissé sur la fausse cheminée. Misère de couille comment vais-je faire à Paris ?
J'arrengue (dur à placer mot compte triple) une jeune fille et lui demande de me prêter un texto ce qu'elle fit (on est pas encore à Paris), je donne donc rdv à un pote devant le fleuriste à Montparnasse et me prépare à débarquer.

Dans le prochain épisode il y aura des filles, du champagne, des costards, un kébab, une polo et de la bagarre.

vendredi 28 mars 2008

La loi de Murphy episode 2

Dans l'épisode précédent je vous ai fais part de ma subite malchance. Comme si j'avais eu une bonne étoile toute ma vie et qu'elle avait décidé de s'éteindre laissant toute la misère du monde s'abattre sur moi, rien n'a été épargné, pas même mes chaussures qui m'ont coûtées les yeux de la tête.
Si vous avez une bonne mémoire ou alors une bonne paire de zyeux vous vous rappelez qu'au comble du suspens - je vous avais laissé alors que j'étais dans la pire situation possible. Du moins le croyais-je, car nul ne peux connaître les plans que le grand créateur a fabriqué pour nous. Cela dit le mien doit être salement pervers parce qu'il tape partout ou ça fais mal. Premièrement j'apprends que mon ex m'a vite fais, bien fais remplace par un jeune éphèbe pré-pubère qui n'a même pas l'âge de mon frère (la te-hon) mais qu'en plus, et c'est la ou l'on voit que les femmes son vicieuses, elle a eu le culot de me dire "maaaaais non ya rien, on a rien fait". Ce que je m'étais empressé de démentir, allant jusqu'à hurler dans mon combiné pour qu'enfin elle me dise (texto) : "Bah tu vois t'es qu'un gros con, d'ailleurs quand tu m'a appelée l'autre soir et que je n'ai pas décroché c'était parce que je lui roulais des grosses pelles et ensuite je t'ai pas rappelé parce qu'on baisait comme des bêtes, mmmm c'était trop bon".
Sale pute.

Quand je pense que moi je n'écrivais rien ICI pour la préserver, pour pas qu'elle soit triste. CHATTE MOUILLE JE BAISE ET JE ME FAIS SUCER DANS DES TOILETTES !
Voila, c'est pas grand chose mais ça soulage.

Du même acabit on peux alors rebondir sur l'épisode avec mon chef qui me tint à peu près ce langage : "Mon cher Pierre, si tu arrives encore une fois en retard au boulot, je prend ton contrat, le déchire et en fait des confétis." Avouez que ça met mal à l'aise. On peux rajouter à ça que j'ai oublié mon briquet pour allumer mes cigarettes, que je me suis tapé le pire boulot possible (à savoir encoder des cartes) boulot que je ne dois normalement PAS FAIRE, mais que j'ai aussi raté le bus du retour deux fois.
Oui deux, la première fois je suis arrivé en retard, la seconde en voulant demander du feu à des djeuns ; le bus m'a esquivé ce bâtard.

En arrivant chez moi je me suis bouffé une pizza en me disant que demain tout ira mieux.


ERREUR, mais ça vous le saurez au prochain épisode : Murphy 3 ou comment rater son week end à Paris prévu depuis 1 mois.

jeudi 27 mars 2008

La loi de Murphy

Il y a des jours comme ça, ou on a vraiment la poisse. Aujourd'hui est un de ces jours mais si l'on veux comprendre le pourquoi il faut remonter à hier soir.

Hier soir c'était soirée infirmière et ça tombais bien parce que moi mon petit cœur il saigne, il me fallait des soins et vite. L'ennui ou plutôt devrai-je dire le dilemme c'était que premièrement le lendemain je dois me lever tôt pour gagner à la sueur de mon front l'argent qui me permet justement de payer l'entrée en boite pour pouvoir tringler de l'aide soignante. Et deuxièmement je suis bien trop souvent en retard. Ce qui me valut un longue réflexion d'au moins quelques secondes ( à la vitesse d'un esprit aiguisé comme le mien "quelques secondes" c'est long) pour décider si je préférai mon job à une pipe. Pfiou ce fut dur de renoncer.
Et c'est ainsi que je me suis retrouvé sur les coups de deux heures du matin en boite ( de beaufs) à danser sur du mika mal mixé. Imaginez quand même le truc, le dj s'appelle Tonio86, ça m'a fait me hérisser tous mes poils de jeune citadin branché. Enfin il faut de tout pour faire un monde et puis au pire on se bouche les oreilles. On va pas faire les difficiles, surtout quand on a faim, surtout quand les filles ont à elles toutes réunies le quotient intellectuel de David Beckham surtout quand le ratio est de 3 filles pour un mec.
Cela dit et pour bien vous frustrer je ne vous raconterai pas la suite des événements si ce n'est que je suis rentré chez moi vers 5heures du matin, légèrement bourré ; ça y est nous arrivons enfin au sujet chaud de ce billet, car oui il a bien fallu que quelques heures plus tard je me réveille...

Vous connaissez tous la célèbre loi de Murphy, vous savez si un truc peux aller mal alors il ira mal et pour imager le tout les psychologues de comptoir n'hésiterons pas à vous déblatérer la célèbre rengaine de la tartine beurrée qui tombe tout le temps du coté du beurre. Passionnant et jusque la autant dire qu'on s'en branle. Sauf que ce matin j'ai été victime de cette affreuse machination. Imaginez le désastre je me réveille une heure en retard car mon réveil par je ne sais quel miracle informatique ne s'est pas déclenché (en voila une énigme !) en voulant prendre ma douche je me cogne le pied contre le rebord évidement j'accumule le temps perdu en m'habillant (je vous rappelle que je suis l'équivalent masculin d'une pétasse décolorée) puis je me dirige vers le bus. Et la, ô mircale après une interminable attente je me rappelle que ma rue est en travaux (c'était donc ça les tracteurs ?) et que de ce fait évident le bus ne passera pas ici, prenant mes jambes à mon coup je me dirige vers l'arrêt suivant. Au passage anecdote amusante mes chaussures ont aussi été victime d'un complot puisque la semelle est percée d'un trou gros comme le sexe de masta ce qui permit à mon pied droit de prendre la flotte pendant la dite course effrénée. Sensations garantie. Une fois arrivé à l'arrêt du bus celui-ci me passe sous le nez, permettez moi du peu mais putain de bordel de bite à cul quand même. Alors j'attends... J'attends et au bout d'un moment ZOU, je grimpe dans le dedans du bus. Bus qui bien évidement se trouve blindé, donc pas de place assise pendant minimum 40 minutes, à moins de buter une vieille je ne vois pas de solution. Bref je prend mon mal en patience en me balançant quand je le peux d'un pied sur l'autre histoire de répartir la crampe. Comme vous vous en doutez encore le bus s'engouffra dans un embouteillage d'une demi heure et la je me mis à prier pour mon salut. Seigneur, pourquoi moi ? Qu'ai je bien pu faire pour mériter ton courroux ? Et c'est à peu près ainsi que je me suis retrouvé avec 2heures de retard au boulot ( vous noterez l'habileté toute particulière avec laquelle je vous balance une ellipse d'enculé). A peine eu-je franchis le pallier du secrétariat que je me fis harponner par miss standard 2001 :

-"Pierre RDV avec le boss, NAO. (kioo, lol)."
-"Putain de tartine".

La suite ce soir si vous êtes sages.

jeudi 20 mars 2008

Un billet avec des liens dedans.

Je tiens à remercier le contingent de connards qui hier soir, m'ont appelé pour me signaler que je passais à la télé.

-Allo Pierre ?
-Oui
-T'es à la télé la, c'est ouf mec regarde !!
-Ah yes attends j'allume

Et hop je tombe sur Cristophe le mec trop stylé. Merci bande de cons.

Enfin bon ça n'a pas altéré ma bonne humeur puisque je vais être le nouveau Monsieur Tendance de comme un camion et ça, ça poutre vénère. Je serai donc rédacteur mode et vous pourrez vous délecter de mes sublimes articles, vous bande de ploucs, et peut-être frôler mon charisme, ma classe et bander en vous disant que si vous suivez mes conseils avec assiduité devenir beau.
Je sais, je sais, ce n'est pas une mince affaire mais bon vu le cachet que Joe me propose je ne peux décemment pas refuser. Il faut bien que j'entretienne mes maîtresses, que je paye mes rails et mes costumes Dior ; toutes ces choses indispensables qui font que je suis moi et que vous restez vous-même.
Oh et puis saluez tous ma première groupie que j'ai eu au téléphone hier soir, la jolie Fraise celle qui rit quand on la... Enfin Fraise est toute gentille et à une tout petite voix de toute petite fille, alors il faut lire son blog et être sympa avec elle. Parce que bon elle est un peu paumé entre tous ces charmants qui lui tournent autour et sa triste condition de blonde.

D'ailleurs en parlant de triste condition et de blog, ça me fais penser que Masta viens de se caser, alors je vous propose que tous ensemble on l'insulte. Parce que c'est vraiment pas web 2.0 comme attitude.



C'était mon dernier article qui ne sert à rien, bientôt des trucs utiles de tous les jours pour vous rendre moins cons.

lundi 17 mars 2008

Drole de vie

Drôle de week end, drôle de vie.
Jeudi soir en sortant du taf j'avais pas tellement le moral, ça m'a fais chier de lui faire du mal. Elle a beaucoup déconné et déconnera encore si je reste avec mais elle est si gentille que ça me tue de lui faire ça. Je sais qu'elle a besoin de moi et que je ne suis qu'un gros égoïste, alors c'est le cœur bien lourd que je me rend chez un pote qui habite tout près de chez moi (enfin à Poit-poit tout le monde habite près de chez tout le monde). Ce qui est bien chez les mecs, c'est qu'on se comprend sans discuter, on est capable de mettre notre cerveau en mode off et de ne pas réfléchir. Sans se parler tout va mieux. Alors on s'est calé dans son canap' avec un kébab et comme des vieilles pétasses et on a maté plus belle la vie et la nouvelle star. C'est ça la classe. Et puis comme une catastrophe n'arrive jamais toute seule l'ouragan Sylvain à débarqué troublant la paisible quiétude (ça se dit ?) dans laquelle nos cerveaux se trouvaient. Il voulait fêter mon célibat qu'il disait, c'est vrai que c'est un drôle d'oiseau lui aussi le Sylvain. Toujours à jongler entre deux trois nanas, toujours près à sortir, quasiment increvable on dirai moi en moins classe. Alors on est allé se caler dans un bar, on a bu plus que de raison, j'ai un peu dragué la serveuse qui nous a filé des sabres laser (enfin des pailles fluos) et puis à un moment je suis sortit fumer, il y avais une fille à coté de moi qui me regardais en tirant sur sa clope. J'en avais rien à branler aussi jolie fut-elle et elle décida d'engager la discussion, fait étonnant les filles sont si peu habituées à draguer qu'elles en sont tout sauf subtiles. Parce que aborder un mec en lui disant "c'est chiant de fumer dehors" c'est pas tip-top, que voulez-vous que l'on réponde à ça ?
Alors j'ai dis "Ouais..." et puis la les questions ont fusées, et patati que je suis étudiante mais que je bosse comme serveuse et patati que fais tu dans la vie ? Et patata que c'est intéressant. Bref je répondais courtoisement en tirant le plus vite possible sur ma cigarette quand soudain un clone de Jesus genre fan de jeux de rôles dans le trip médiéval s'incrusta dans la discussion et je pus m"échapper au moment ou il décida de parler politique... perdant va. Mais à peine eu-je remis les pieds dans le bar que mon téléphone sonna et c'était elle. En larmes.
Ca m'a rendu tout triste alors je suis rentré tout con.

ps : Le lendemain j'ai fais tout mon taf de la semaine en un jour (oui c'est toujours comme ça le vendredi : je ne branle rien de la semaine pour tout faire en 7 heures) et une fois que j'avais finit je suis allé acheter un ukulélé pour l'anniversaire de mon frère et à voir sa tête le samedi soir quand je lui ai offert il avais l'air content.

jeudi 13 mars 2008

un COUP Dans lE COEUR

Je ne vous l'avais peut-être pas dit mais depuis quelques temps je suis maqué, hé ouais. Sauf que voila, je ne suis pas le genre d'oiseau que l'on met facilement en cage, alors quand on essaye de me faire croire que je ne suis pas à la hauteur, que j'ai de la chance, quand on inverse les rôles il m'arrive de mal le prendre.


Qu'es-ce que j'ai bien pu faire pour ne jamais être assez bien pour
toi ?

C'est tout de même assez étrange, c'est toi qui me veux, c'est toi qui m'a dit "je t'aime", c'est toi qui m'a dit que ça ne sera plus comme avant, que tu feras attention mais c'est moi qui suis assez con pour te croire.
Pour toi, j'écris mal, j'en fais trop avec ma tenue, je ne suis pas assez démonstratif dans mes sentiments, je ne suis pas assez jaloux, je suis une crevette et j'en passe.

Alors c'est décidé, j'en ai marre de tes sous-entendus, de tes problèmes, des mecs qui soit disant te draguent, de quand tu me fais la gueule parce que je suis avec des potes ou dans un café, j'en ai marre de ressembler au mec gentil que tu voudrai que je sois.
Tu altères ma confiance en moi donc plutôt que de te le dire par téléphone, je me fais du bien en l'écrivant (mal) et tant pis si je rate quelque chose avec toi. Je continuerai à chercher.
Bisou ma puce, que la force soit avec toi, tu le mérite.

mardi 11 mars 2008

Graine de star

Un petit article pour donner un genre un peu plus skyblog.

Je ne sais pas pour vous mais moi en tout cas j'ai toujours mis un point d'honneur à essayer de ne ressembler à personne, à me forger mes propres opinions, ce qui d'ailleurs m'a valu bien des différents avec mes parents et l'école. Je me suis toujours intéressé à la mode, sans pour autant tombé dans les clichés ; entendez par la que j'essaye d'être élégant. J'aime à penser que je suis unique sans pourtant être prétentieux alors forcément quand on me compare à Cristophe Willem, cet homme sans classe, qui porte ses chemises débraillées, qui se tient voûte et qui de surcroît n'est pas très beau ça m'agace un peu. Je portais des lunettes noires avant qu'il ne passe à la télé (lui aussi sûrement) j'avais une coupe de cheveux de pd du 16eme avant lui aussi et j'en passe. Merde putain de bordel de bite à cul, cessez de me comparer à ce mec, je vais finir par le détester, le plus drôle dans tout ça c'est que récemment la petite sœur d'une copine m'a dit que je ressemblais à Mika et alors la j'avoue ne plus rien capter (enfin quitte à choisir...).

J'ai donc décidé de me raser la tête, de porter des lentilles, de mettre des baggy's et des ponchos troués comme ça personne ne viendra me faire chier.




Dur, pas vrai ? Et vous qu'en pensez vous, VOUS ?


Et puis ce matin dans le bus, une femme, la trentaine :
-Vous portez fahrenheit ?
-Heuu oui...
-Vous avez bon gout
- Heuu merci :)
Je suis partit au travail tout content, comprendra qui pourra.

lundi 10 mars 2008

PDBDBAC (Putain de bordel de bite à cul)

Hier à 20H


Au moment où j’écris ce billet je suis dans le bus qui me fait quitter Nantes pour retrouver mon charmant 20m2 à Poitiers.

Poitiers phare de la Vienne, fier de son Futuroscope, symbole régional, rutilant, flamboyant et désert comme un dimanche à Missillac. Seul quelques Has been s’y aventure encore, croyant y trouver des sensations fortes. Tu dois te demander cher lecteur ce que le Futuroscope peux bien foutre ici, à vrai dire je n’en sais rien, c’est pourquoi je vais m’empresser de recentrer le texte sur ma vie qui est bien plus intéressante. Comme je le disais je vais retrouver mon appartement en espérant qu’aucune forme de vie inconnue n’ai eu le temps de s’y développer durant mon absence. J’espère aussi que quelqu’un aura pensé à changer la lumière des chiottes parce que je déteste prendre mes aises dans le noir. Et puis je vais aussi et surtout retourner travailler, beurk. Comment peut-on aimer ça ? Se lever tous les matins à 7h, rentrer tous les soirs à 19h pour se vautrer dans son lit. Mon Dieu que c’est triste !

Remarquez on peut dire que j’ai quitté Nantes avec les hommages parce que hier soir j’ai fais la houle mais alors pas qu’a moitié. Genre la fiesta de ouf, celle ou te prend une méga danse.

Et pour ce qui est de danser, je peux vous dire que j’en ai encore les pieds qui fument.

(si jamais tu t’appelles Océane ne lis pas le paragraphe qui suit).

On a commencé la soirée chez moi sur les coups de 22h, une petite quinzaine de potes, on se boit un délicieux petit rosé puis on move dans la demeure d’un autre ami non loin pour pouvoir ramasser encore plus de monde. Evidement c’étais apocalypse now chez lui, alors on s’est mis tempête du désert, et puis après on a commandé les taxis pour aller en boite. La route fut étonnamment longue et une fois arrivés on s’est dit qu’on ne rentrera jamais dedans vu le monde qui faisait la queue. C’était sans compter sur le pouvoir de mon téléphone qui composa le numéro du gérant et lui demanda de nous frayer un chemin à travers les manants, vils faquins et autres pendards de la plèbe qui encombraient notre royal passage !

Ensuite on a bu du champagne, on s’est fais mal au compte en banque, on a dansé serré comme des sardines, certains ont vomis et puis on est ressortis en milles morceaux. Et la ce fut le drame. Je me suis battu comme un chiffonnier pour défendre une copine mais étant donné que j’ai lamentablement perdu je ne m’étendrai pas plus dessus. Je dirai même que j’ai pris une giga branlée avec du sang partout sur mon trench et ma chemise blanche et quoique on en dise le look guerrier c’est finalement pas tip top. Enfin bon, c’est pas la première fois non plus et puis je suis con, j’ai beau avoir le cœur pur je m’étais juré de me battre qu’avec les gamins de onze ans et pas des grosses marmules qui en ont la vingtaine !

Que d’émotions mais le pire dans tout ça c’est que j’ai perdu ma carte quick.

jeudi 6 mars 2008

Un tramway nommé framboise.

Aujourd'hui est une journée pourrie, la preuve j'ai commencé ce billet à 10h et des poussières et je ne le termine que maintenant.

Déjà ce matin j'ai eu du mal a sauter de mon lit, on peux même dire que j'en suis plutôt tombé, comme un crêpe, Paf, et puis petit à petit j'ai lutté pour décoller ma tête du parquet froid ; parce que quand je suis à la maison c'est la guerre, mon frère et ma sœur convoitent ardemment la douche, alors il faut se dépêcher, sinon c'est cuit et je préfère arriver en retard que pas lavé ; quoique si je ne me lave pas les geeks me trouveront peut-être sexy. Bien evidement j'arrive dans la salle de bain en même temps que ma soeur, zut que faire ? Je lui met une grosse beigne pour qu'elle comprenne que le chef c'est moi ici et je la vire à coup de pieds pour assouvir ma soif de tyrannie. Une fois douché et habillé, tiens d'ailleurs à ce propos je dois faire partie de la très rarissime catégorie des garçons qui ne savent jamais quoi se mettre alors qu'ils ont plus de fringues que leur sœur et leur mère réunie, bon ok j'exagère, mais quand même je suis une vraie tapette parfois. Bref hop un coup de fahrenheit pour sentir bon et zou dans le tramway direction l'appart d'un pote qui me fais profiter tout les matins de sa voiture pour aller à l'école. Et la c'est le drame, dans le tramway une entité féminine qui ressemble à s'y méprendre à un porte avion se pose en face de moi, dans ses mains un beignet à la framboise. Jusque la tout va bien, mais ça commence à se corser quand pour ne pas se tacher (j'imagine) la jeune (?) femme se penche et commence à manger. Le problème c'est qu'en dessous elle il y a ma jambe et accessoirement mon pantalon qui déchire la rétine tellement qu'il est beau. Forcément putain de bordel de bite à cul sa putain de framboise s'écrase au ralentit sur mon putain de falzar qui vaut la peau des roustons. Je peux vous dire que j'ai poussé une gueulante telle que ça a du lui altérer son code génétique à la vilaine, ce qui en passant n'est peut-être pas une mauvaise chose.
Enervé comme pas deux je descend du tram pour aller chez mon coupin et la surprise il est malade et il a fait du vomi tout partout, donc il ne peux pas m'emmener, donc je vais de voir me taper tout le trajet en sens inverse, donc je vais devoir prendre le bus, donc je vais être sauvagement en retard et donc je vais manger tout seul ce midi et rentrer tout seul ce soir. Donc je pète un plomb en live.

Putain c'est à cause des journées comme ça que des imbéciles se mettent à créer des blogs !

mercredi 5 mars 2008

Votre vie mais en mieux

Connaissez vous Masta ?

Masta de son vrai prénom mathieu (je ne me rappelle plus du nombre de "t" et puis il n'y a pas de fautes dans les noms propres) est un peu comme vous et moi (enfin en moins beau gosse quand même) mais en mieux, parce que ce mec c'est une machine de production tellement puissante que les idées et les projets fusent dans sa tête à la vitesse de l'éclair ! Autant vous dire que ça turbine sec et que ça chauffe dur la dedans. Jamais à cours d'idées constamment en mouvement, ambitieux, intelligent et cultivé.
Masta c'est aussi une belle rencontre, à l'origine on s'est trouvé sur un forum pour jeunes ados intello-rebelles, on participais à des débats on racontais nos vies, on écrivais des nouvelles et des poèmes c'était mignon. Le truc underground. Et puis voila au bout d'un moment j'ai accroché avec ce type bizarre, j'ai reniflé le talent, ses textes et ses points de vues me parlaient. On étais souvent sur la même longueur d'ondes et puis lui comme moi on est plutôt du genre revanchard, faut dire qu'a l'école on étais rarement les premiers.
Alors on a commencé à travailler tous les deux, on a crée le brainblog qui étais un espace d'expression libre qui tuais sa mère et puis aussi braisntorming (qui défonce ça race) et ça encore c'est rien vous n'imaginez pas la tonne de projets et de truc bidules qu'on peu pondre à la seconde, de quoi exploser son forfait téléphonique.

Alors forcément quand il a vu que j'avais un blog, jaloux qu'il est, il a fait le même. Mais en mieux, c'est ça le talent.

http://tournemonmonde.blogspot.com/

Et comme on dit souvent : rendez-vous au sommet.

jeudi 28 février 2008

Tu peux pas test.

A l'heure ou je vous parle sachez que bon nombre d'entre nous sont absents, certains sont tombés rapidement, certains ne reviendrons plus.
Je ne suis d'ailleurs plus que l'ombre de moi même, un survivant effacé, mes cicatrices sont invisibles mais je douille quand même.
Hier soir j'ai pris une cuite. Aujourd'hui j'ai mal jusque dans le bout de doigts, j'expérimente mon instinct de survie un peu comme une voiture qui roule sur la réserve, mes dernières forces me permettent juste d'écrire cet article :



Hier après-midi sur les coups de 15heures une annonce générale circule dans la salle de classe ; on se retrouve tous en ville pour faire la fête. Soit, je me dis qu'une fête de geeks ça doit être drôle à voir et que de toute manière ils ne m'inviterons pas. A la pause pourtant on viens me voir pour demander à un ami et moi de nous joindre aux festivités. Evidement on accepte et la ça commence à chambrer "ouais on va vous rincer" et patati que j'ai une grosse bite et patatata que linux c'est mieux que windows...
A 20h, après quelques pétards on rejoins les collègues dans un bar et la je décèle très subrepticement l'ambiance "étudiant -je-suis-trop-un-ouf-je-bois-de-la-biere" les mecs se vantent de boire plus vite qu'un tel, ou plus vite qu'un autre moi je ne dis rien je bois dedans mon verre tranquillement en discutant avec ma voisine (celle qui ressemble à un plombier polonais). Je me dis que la soirée va être très drôle, rapport aux yeux qui commencent à loucher et au ton qui se fais de plus en plus fort. On décide de bouger dans un appart et la je vous raconte pas le truc. Si en fait. Il s'agissait d'un appart IMMENSE en plein centre, genre 100m2 au bas mot avec un putain de plafond et un salon plein-plein d'alcool et de posters de linux. Et la j'entends un "OUUUUAaaaais PiErre JTEprend !" ni une ni deux ma fierté en jeu je m'installe face à mon acolyte et on commence à se la coller vénère. Le duel à bien duré une heure et au bout du compte le collègue face à moi en voulant se lever s'est littéralement gaufré sur un commode, il en a même pété un poignée avec sa tête. Alors évidement après ça, tout le monde a voulu jouer au jeu du duel, qui ceci dit en passant est un jeu bien stupide mais bon je fais une soirée de geek alors autant s'investir à 100%. Bref on a lutté un peu et je ne peux pas franchement dire que j'ai vaincu, d'autant plus que mon ami Menzo était lui aussi de la partie et que je sais à quel point il a déjà su repoussé les limites de la raidance. Et puis comme au bout d'un moment il commence à faire faim je décide de me mettre en quête d'un kebab, pendant le trajet (qui dura une heure) j'ai eu mon ex au téléphone et je lui ai probablement raconté pleins de bêtises. Honte sur moi pendant plusieurs générations. J'ai aussi fait se disputer un couple en demandant mon chemin et j'ai tourné 4 fois en rond.
En revenant à l'appartement le jeu repris de plus belle et ragaillardi par la nourriture je me mis en quête d'atteindre le nirvana, la source, de toucher l'état ultime du mec raide, de voir des choses que peu de gens on vu. Bref j'ai vomi, mais pas dans le genre vomi de tapette non plutôt dans le genre grosse quiche de routier. J'ai néanmoins eu la brillante idée de ne pas me gerber dessus ce qui compte tenu de mon état relève d'une profonde ingéniosité et j'ai adoré le faire par dessus le balcon. C'était ludique. Adieu kébab !
Comme je me sentait bien mieux après avoir déversé un peu de ma beauté intérieure je me suis remis à boire et J AI VAINCU ! Des années de virilités refoulées ont jailli de moi en un puissant cri. Ouaaais je suis un vrai mec, j'ai bu plus que tout le monde et je viiisss !
Je les ai tous couché, vous n'imaginez pas sur le coup comment j'étais tout fier de moi, avec mes cheveux collés, mes lunettes de travers et une cigarette sur l'oreille.


Et aujourd'hui je suis un héros, dans la classe le silence se fait quand je passe et quand on me demande "comment fais tu ?" je répond : "Tu peux pas test".

mercredi 27 février 2008

Bien à vous


Cher journal, j'ai bien pris note de tes réclamations quant à savoir si Noémie était bonne. Elle l'est, en effet, je dirai même que cela va au delà de mes espérances les plus folles. Elle et moi vivons une romance idyllique, comme dans un feuilleton de Santa Barbara mais en mieux. Pour en profiter pleinement nous nous sommes recueilli dans une petite bicoque, à l'abri du monde et de sa méchanceté. Tu ne peux pas savoir cher journal Ô combien j'aime me promener tout nu, et sentir le frais baiser du vent sur ma peau. D'ailleurs je te laisse je dois aller couper du bois, pendant qu'elle prépare les confitures.

Adieu univers capitaliste, bouteilles de champagne et préservatifs en latex !

Pierre qui vous aime.



Hum...

Non. Bien qu'elle rêve de moi tout nu ou encore qu'elle arrive à m'attendre plus d'une heure en ville, toute seule, dans le froid. Noémie est une amie, et depuis longtemps. J'y met un point d'honneur : "no zboub with nono".
En revanche côté cœur je suis dans ma phase, gentil romantique. J'ai eu ma période perforateur la je suis plutôt calinateur. Rien de grave, j'ai juste repris contact avec mon ex, qui, elle désespère de retrouver un mec aussi génial que moi. Et je la comprend. J'ai envie de creuser mes relations, de ne plus m'arrêter sur de simples critères physiques et logistiques. J'ai envie de choisir, de faire mon difficile. J'ai vraiment envie de couper du bois tout nu.

Bien à vous Pierre qui sais que de toute manière ça va lui passer.

vendredi 22 février 2008

Ma vie, mon oeuvre

Je vais vous parler de ma journée d'hier. Vous pouvez dans les commentaires faire semblant d'apprécier ce que je raconte, histoire que je me sente un peu moins seul.

Hier matin rien d'intéressant ci ce n'est que je suis arrivé avec une heure de retard à l'école ce qui m'octroya d'emblée un petit rendez vous avec Laure dans son bureau pour signer le registre. Laure. Oh oui Laure, pulpeuse sirène qui commandite les misérables stagiaires que nous sommes. Oh oui Laure insulte moi, méprise moi, non, arrête de me sourire, je vois bien que tu es mariée, ce n'est pas convenable. Merde punis moi !
Bref je l'ai faite un peu rire avec ma tête d'innocent qui ressort la même excuse depuis deux jours : "ouais mon réveil marche pas du tout en fait, et puis tu sais la route, c'est long. Ouais promis je suis à l'heure demain."

S'en suit une matinée de cours ennuyante au possible ou ma seule activité consiste à regarder mes mails toutes les 10 secondes et à parcourir moult blogs pour les mettre sur ma page d'accueil google. Très enrichissant en termes d'apport à l'entreprise qui me paye pour ça. Je recommande d'ailleurs vivement les blogs dont j'ai mis les liens ici =====>
(ouais enfin sur le menu de droite).

A midi j'ai rejoins un ami de la mafia chinoise dans sa voiture pour fumer des pétards à la drogue et boire de la vodka au jus d'orange. J'en suis ressortit bourré, défoncé, paré à affronter ma dure journée. Qui fut loooooongue. Et puis à 18heures j'avais rendez-vous avec ines pour boire un verre et la je préfère ne pas trop m'étendre parce que premièrement elle lit ce blog et deuxièmement il y avais un groupe de branleurs qui m'ont passablement brisé les noix.
Vous savez le genre de mec qui se la jouent mâles dominants, le genre de mecs de 18ans qui viennent de se dépuceler et qui pensent que toutes les filles sont des chiennes parce que c'est ce qu'elles veulent au fond, un bon gros coup, comme ils savent en donner. Sauf que les filles elles sont naïves et que désolé les gars mais c'est pas comme ça que ça se passe... dans deux ans vous serez relayés au rang des loosers, vous et votre look de rockstar pathétique. Le pire c'est qu'il ont cru pouvoir me dominer ou m'impressionner, parce qu'ils étais cinq. Que je ne vous recroise pas un soir les loulous parce qu'on verra qui jouera au cacou.

Et ce soir j'ai rendez vous avec Noémie mon amoureuse secrète, j'en trépigne d'avance.

mercredi 20 février 2008

Allergeek

Je suis en cours...Le simple fait d'écrire ces quelques mots me fait prendre conscience de ma triste condition. Je suis en cours avec des beaufs à chaque fois c'est pareil, j'entre dans la pièce et ils me prennent pour un martien, ce n'est pas de ma faute si leurs blagues de puceaux ne me font pas rire. Ce n'est pas de ma faute si j'ai un minimum de bon gout vestimentaire. Ce n'est pas de ma faute si vos parents sont probablement frère et sœur . Et ce n'est finalement pas de ma faute si on se ressemble si peu. C'EST DE LA VOTRE !
Bandes de crétins pré-formatés, introvertis, geeks, puceau, beaufs, ploucs, qui se lavent pas, sans aucune notions des moeurs sociale et de la bienséance. Vous jouez aux cakes alors qu'en sixième j'en avais déjà fait dix fois plus. On est pas un caïd parce qu'on se met la race au vin rouge, et si vous avez l'impression que d'en parler tout fort va impressionner la fille assise à ma droite, qui, d'ailleurs ressemble plus à un plombier polonais qu'a une entité féminine vous faites bien !
Je vous méprise, qu'es-ce que je branle avec vous ? Et puis c'est sans compter ces cours imbuvables auxquels je suis tenu d'assister (bon ok on me paye pour ça) mais quand même ! Je n'en peux plus, seigneur délivre moi du mal, montre moi le chemin. Mais par pitié plus d'informatique, plus de collègues ou de camarades avec l'ouverture d'esprit d'une mouette. Je ne veux plus entendre de blagues pas drôle sur le système de fichier NTFS, je ne veux plus les entendre parler de femmes ou de moto. Pitié je ferai tout ce que vous voudrez...pitié.


Je suis définitivement allergique à l'école. Et dire que j'en doutais...

mardi 19 février 2008

Retour à la civilisation

Ca faisait longtemps que je n'avais pas posté d'articles. Et je ne peux prétendre à aucune excuse mis à part peut-être la flemme.
Mes tribulations poitevines prennent fin, je suis de retour sur Nantes pour 3semaines et vous n'imaginez pas le bien que ça fait. Me voila de retour à la civilisation :D
J'ai du quitter mon petit appart en trombe dimanche, à peine rangé à peine vaissellé,j'ai juste eu le temps d'oublier d'emmener pleins de trucs et de passer un semi coup de sweefer sur le parquet que je ferai bien de donner à l'institut pasteur.
Et puis Nantes ça rime avec retour dans la famille et aussi avec école et encore avec vieux potes et parfois avec filles ( ce qui je vous le ferai remarquer n'est pas vraiment le cas de la ville de Charles Martel). Enfin si il y en a des filles à Poitiers, mais bon, mes amis expat vous le confirmerons, des filles qui valent le coup, il y en a peu. Soit elles sont trop studieuse donc ne sortent pas(donc ne me rencontre pas), soit elles sont trop tecktonik, soit trop beaufs, soit trop illettrées, soit trop laides, soit elles ont peur de passer pour des "salopes" (syndrome obscurantiste visiblement inhérent aux villes de moins de cent milles habitants) soit elles sont erasmus. Cherchez l'erreur. Et de toute façon le bon goût a déserté cette ville, ou n'y a jamais élu domicile. Heureusement j'ai les amis les plus hype du monde, ce qui compense un peu.
Enfin, comme je vous le disais plus haut : je suis de retour dans ma ville !
J'ai revu mes vieux potos hier soir et on s'est même fait un câlin sur la terrasse d'un café comme des gros queers complètement bourrés tellement ont s'est manqués. Tout le monde était la, même la merguez, même miky qui reviens d'un endroit exotique dont j'ai oublié le nom, même Vincent le chômeur ! C'était trop bon, et puis ensuite pour ne rien changer à la tradition on a finit entre couilles, chez Maxence à jouer à des jeux de mecs saouls. C'est à dire prendre son cul en photo. C'était passionnant, criant de sincérité et d'amour.

Bien à vous Pierre qui s'ennuie à l'école un lendemain de cuite.


Ps pour ceux qui comprenderont : J'ai toujours envie de baiser sur la machine à laver.

PPS: cadeau bonus, une photo de moi à imprimer et à coller au dessus de votre lit (je suis à droite, attention).


cliquez dessus pour voir pareil mais en plus grand.

samedi 2 février 2008

Un mail comme on en aimerai plus.

Quelle fut ma surprise en rentrant de mes courses hébdomaire ?
J'ai reçu un mail de mon ami Codex, le genre de nouvelle qu'on prend plaisir à lire, qui vous remonte le moral après une dure journée de repos.
Je vous l'expose ici parce que je meurs d'envie de vous montrer comment sont upra cools mes amis et peut être aussi parce que sa réflexion en vaut la peine.

Des nouvelles du front bientôt.

De Clément à moi :

"Il n'y a pas plus terrible malédiction que l'écléctisme.
Au début, c'est sympa... On se glorifie de tout aimer, on s'ouvre à toutes les perspectives possibles des arts, des genres... On acquiert aisément un savoir sans frontière, ce qui nous permet accessoirement de briller dans les repas mondains, ou si c'est pas votre tasse de thé,de parler de la force de frappe mentale qu'éxercent les films d'Eiseinstein sur votre subconscient à une totalle béociène au regard vide et doux et à la croupe callipige affin de l'inciter par votre culture caméléonesque à partager la même couche et plus si infinité. On passe partout, on est à son aise dans tous les mileux sociaux-culturels, on peux draguer n'importe-qui, on trouvera toujours un sujet de conversation, on ce sent touché par la grâce...
Mais on est con. A force de tout aimer, on a plus de goût, on est d'accord avec n'importe qui, on ne critique plus rien... Qui peut vraiment savoir la vérritable couleur du caméléon? On perd petit à petit son identité pour devenir la pire espèce du genre humain : un "bon publique"... Une sale bête batarde, une monstruosité hybride qui suinte la politesse sincère. Non, il n'y a pas plus terrible que l'éclectisme! C'est la mort de l'esprit critique, c'est un viol conscentant de la pensé, c'est l'asservissement passe partout de la morale, des gôuts et de la culture. C'est l'autoroute qui menne droit au fascisme et à l'anéentissement de la création.
L'écléctisme, c'est vraiment de la merde..."

Bonjour Ô mon ami. Comment se passe ta vie à Poitier, capitale de la médiocrité audioviuelle qu'en met plein la vue qui sert à rien et qui coute un max de pognon et qu'enrichie les enculés de droite (j'ai nommé FUTUROSCOPE...)? A ce propos, mon frère fut étonner de ta récente transformation en mâle alpha! Il t'as trouver d'une classe folle. (c'est ce que je pense aussi.). Mes cours sont terminés, là je bosse sur la post prod de mon nouveau film et sur la conception d'un déccor pour un prochain truc... Mais à part ça je suis plutôt en mode horaire libre et tout et tout. Donc je me disait que venir à Poitier.... serait plutôt cool. Donc bah si ça te dit je débarque un de ses quatres pour deux trois jours si t'es libre. Sinon tu es cordialement invité dans mon loft à Neré (Rennes)... T'as qu'as dire à ton patron que je l'encule à sec avec des copeaux de bois.

Bref , à plus tard. Mé deux force Bille OUiziou.

CODE-X

De Moi à Clément :

Recevoir un de tes mails c'est comme un rayon de soleil surgissant du chaos. Toi mon ami, même à plusieur centaines de kilomètres tu comprends l'essence même. Que dis-je ? La source de toute chose, je developpait EXACTEMENT la même théorie (?) que toi à propos de l'écléctisme. Bordel de merde, soyons des hommes ! Notre devoir est d'assumer ce que l'on pense, de véhiculer de la valeur par la puissance de nos opinions et non de se complaire dans une mièverie cuisante.
Nous devons briller par la force de nos choix.



Il a raison l'ecléctisme, ça pue.

jeudi 24 janvier 2008

De l'importance des standards.

Aujourd'hui je suis en forme et alors plutôt que de vous parler de moi, je vais vous parler d'un truc génial. Les standards ! Quoi ? Non ne partez pas, rien à voir avec un truc téléphonique. Il s'agit en vérité de critères mais je trouvais plus joli et accrocheur de marquer "standard".

Alors ou vais-je en venir ? C'est très simple :
Lorsque vous êtes en soirée (j'entends par la une soirée avec des filles, pas une lan party) il y a forcément des personne du sexe opposé qui vous plaisent et d'autres non. C'est une évidence et ça marche dans les deux sens ; on ne peux pas plaire à tout le monde. Le truc c'est que je vois souvent (et d'ailleurs cette éventualité m'est passé par la tête récemment) des personnes qui s'en tapent d'autres "au rabais". Pardonnez cet excès dans ma narration mais j'ai pas trouvé mieux. C'est à dire qu'ils sortent avec des personnes qui ne leur correspondent pas, qui sont en dessous de leur critères de sélection ; ils préfèrent ça plutôt que d'être seuls. MAIS C EST PAS BIEN.
Evidement vous allez choper à gogo, vous serez certainement le roi de la place mais cela ne vous rendra pas heureux, et le jour ou une vraie fille, qui vous plaît, arrivera, vous vous craquerez au profit de sa copine un peu moins jolie et intelligente mais qui ne fera pas de chichi pour une pipe dans les chiottes.
Assumez vos critères, définissez les, n'ayez pas peur d'être seul, ne soyez pas médiocre et renvoyez vous une image positive.
Fut un temps (une période sombre de ma vie) ou je me tapais des filles peu ragoûtantes (tant sur le plan physique que psychologique), je n'ai pas trop de honte à l'avouer, simplement parce qu'elles étaient faciles et que j'arrivai à les fasciner ; Aujourd'hui je préfère partir, plutôt que d'entendre ça, plutôt que d'être sourd. Plutôt que de recommencer.

mardi 22 janvier 2008

Jean Michel Stock

Vous ai-je déjà parlé de mon travail ? Non ? Et de Jean Michel Stock ? Non plus ? Fichtre !

Alors voila si je suis à Poitiers ce n'est pas de gaieté de cœur mais bien parce que j'y ai trouvé un travail en concordance avec mes études sur Nantes (alternance). Et si je me suis expatrié si loin de la civilisation c'est parce que j'ai la bas quelques avantages (sur lesquels je ne m'étendrai pas).

Je suis donc employé chez ***** en tant que technicien informatique pour une durée de deux ans, enfin si je veux faire genre je peux toujours dire "technicien supérieur télécommunication et réseaux d'entreprise" mais ça reviens au même. Le boulot n'en est pas moins chiant. Ah et au risque de décevoir quelque uns de mes fans : non je ne suis pas le fils d'un riche milliardaire oisif, non mon clavier n'est pas en or et les touches ne sont pas fixées avec de la colle mélangée à du LSD. Vous voila avertit, je vis la vie de monsieur toulemonde et...c'est mortel. Dans le sens ou c'est déprimant, chiant, insipide, gris et poussiéreux.
Enfin j'ai tout de même droit à mon petit rayon de soleil. J'ai nommé : Jean Michel Stock. Ce mec est tout bonnement hallucinant, ne riez pas vous en avez tous un à votre boulot, ou alors c'étais votre pion au lycée.

Jean-Mi Stock (comme je l'appelle affectueusement) est sur le papier ce que l'on appelle un responsable gestion du stock. C'est à dire qu'il s'occupe de trier le matos, de la ranger, de l'étiqueter et de contrôler ce qui rentre et ce qui sort. Sauf que ce mec est une farce, vous savez dans le genre qui n'arrive pas à rester à sa place. Je m'explique : d'ordinaire je devrai n'avoir que très peu de rapport avec lui, si ce n'est pour aller de temps à autres lui demander un clavier ou un truc du genre. Mais JMS est du genre à kiffer l'autorité, il est avide de pouvoir. Comme tout bon buveur de sang qu'il est il guette le jeune stagiaire sur qui il pourra asseoir sa domination.
Alors au début j'étais courtois, mais bon moi et le stock on est pas vraiment copain et puis au risque de paraître condescendant je n'apprend pas les calculs de sous réseaux pour remplir des bons de livraisons. Alors je me suis rebellé je lui ai poliment demandé si il pouvais s'asseoir sur ses imprimantes sans toucher les bords. Aujourd'hui tout va mieux, je suis un véritable informaticien, dans le sens ou j'en effectue le travail (bah non je n'ai pas encore trop de boutons ni de petite copine en JPG). Et a ma grande surprise je découvre depuis une semaine la nouvelle face cachée du JMS.
Imaginez. Vous êtes paisiblement entrain d'insulter un ordinateur situé en face de vous qui fais exprès d'être en panne et la se pointe JMS qui au passage ne connais strictement rien en informatique et qui d'un regard désinvolte vous fais : "c'est probablement le port USB, c'est toujours le port usb..." Sur le ton de la confidence (un peu comme si il vous révélais un secret d'état) alors que depuis le début vous travaillez sur la couche réseau. Ce qui reviendrai à dire que si la terre tourne c'est grâce à la fonte des glaces. Je crois que mon exemple pue.
A tout ça on peux aussi ajouter sa fâcheuse tendance à nous donner des ordres dans la veine du : Pierre tu me feras ça pour aujourd'hui. Alors que j'ai un planning que me le dis tout les matins à 8h. Et le fait de nous appeler "SES techniciens" alors qu'on a bien un chef qui nous appelle déjà comme ça, à juste titre. J'ajoute à ce portrait sa fâcheuse tendance au zèle, il ne peux par exemple s'empêcher de déballer les colis sous les yeux du fournisseur effaré avec la maîtrise du mes qui sait où sont les défauts, un peu comme s'il s'agissait d'une importante livraison de poudre blanche. Ou encore sa manie de sans arrêt nous contredire, nous, les professionnels.

"Tiens Pierre tu peux me réparer ce câble cassé ?"
"Mais bien sur Jean-Mi, Abracadabra que ce câble cassé se transforme en téléviseur HD !"

Bref ce mec est une blague et je crois au fond qu'il doit se sentir bien triste. Moi, par contre ça m'a fais du bien de vous en parler.
LA prochaine fois je vous raconterai l'histoire de la secrétaire qui n'arrête pas de me montrer des photos de sa fille.

Tous les personnage, les lieux et les événements sus-cités sont purement fictifs.