mardi 20 mai 2008

M'essayer c'est m'adopter chapitre 3

Bon c'est décidé ce coup-ci je clos le récit de ce mazerfucker de week-end parce que je commence à en avoir ras le bol de blogger à tire larigot dessus !
Souvenez vous, je vous avais laissés (comme dans un épisode de prison break) au comble du suspens et puisque je suis un remarquable salaud je vais me permettre d'ellipser le passage dudit massage (si toutefois massage il y a eu).

Il vous faut savoir que nous sommes le vendredi matin et que n'ayant pas eu la finesse d'esprit de poser un congé ce jour la je me vois dans l'obligation d'aller travailler. Pour les plus assidus vous vous rappelez surement que j'avais alors en plus d'une fille dans mon lit un taux d'alcoolémie relativement important. Il me fallait résoudre ces difficultés étapes par étapes pour enfin réussir à aller travailler en arrivant à l'heure. Je suis assez fier de dire que c'est dans ce genre de situation ou mon génie parviens à s'exprimer. Sous pression je deviens une véritable machine : une calculatrice sans faille qui ne s'encombre pas de détails superflus. Pourvu que le résultat soit la.
J'ai donc pris la sage décision (après analyse des différentes possibilités) d'évacuer le superflu d'alcool de mon corps en ayant recours à "la méthode de la cuvette" (brevet déposé), puis j'entrepris de me débarrasser de l'entité féminine en lui administrant une brillante correction, qui d'ailleurs s'avéra infructueuse en terme de plaisir puisque l'entité en question devait probablement appartenir à la gamme des terminators du futurs. La preuve en est des marques d'ongles sur mon cou (SUR MON COU ! ) ce qui ceci dit en passant m'oblige à porter mes chemises avec le col relevé comme un kéké du touquet.
Puis j'entrepris de prendre une douche, de m'habiller de ma plus belle chemise ( ce qui est croyez moi, loin d'être simple), de mon plus beau jean, des mes plus belles chaussure et de ma plus belle veste. Le choix de la montre, la ceinture et les lunettes ne fut pas non plus une chose aisée mais compte tenu du temps passé à préalablement choisir parmi mes différents articles celui-ci paraitrai dérisoire. Lorsqu'enfin je fus prêt je me fit l'étonnante remarque que j'étais en avance et pour excuser ma goujaterie de la veille je me dis que rapporter les croissants au bureau serait une bonne idée. Avoir un collègue comme moi doit probablement relever du fantasme...
Et c'est ainsi que je partit au travail. L'air guilleret, un sachet de croissant à la main, l'allure des grands jours en me disant que faire une nuit blanche ce n'est pas si terrible.
Pas si terrible... P.a.s s.i t.e.r.r.i.b.l.e... Pas...si...terrible. My ass.
Ca aurai encore pu aller si j'avais un boulot mouvementé, mais imaginez-vous, un jour ou personne ne travaille, seul, dans votre grand bureau, avec vos vieux croissants et votre ordinateur qui fait vrrrrrr. Vrrrrr. Pas étonnant que je me sois endormi ! J'ai même plutôt envie de dire que c'est normal ! Ce qui malheureusement n'est pas l'avis de tout le monde, et encore moins de mon chef.

-Un croissant patron ?

3 commentaires:

Renaud KLEIN a dit…

tu ménage le suspens et distille les info comme dans une bonne série. Bien vu l'aveugle! J'aime vraiment cet épisode 3, mais surkiffe à l'idée de lire l'épisode 12, ou tu racontera le match de foot chez les beauf, la soirée chez Louisse le mec aux 400 contacts Facebook et le petit ricard pas trop noyé précédant notre crispante séparation à l'issue de ce week end qui poutrait sa race (à coté, le week end suivant, que je viens de passer en alternance entre mon lit et mon laptop, m'a fait trop badder).
Merci pour le lien, en première ligne s'il vous plait... j'en suis honoré
Bisou ma couille

Masta a dit…

MOAR !

Anonyme a dit…

beaucoup appris