lundi 31 décembre 2007

Le jour d'avant, après ça ira mieux.

Ah fidèle lecteurs, vous qui actualisez la page toutes les minutes dans le but de tâter de la fraîche nouvelle. J'ai de quoi vous combler, quoique encore eusse t-il fallu que vous existassiez.

Ma nouvelle est sur de bons rails, ça glisse, tout est bien défini il ne me reste plus qu'a retravailler le premier jet (et je peux vous assurer que c'est du boulot). Je suis néanmoins confronté au problème de tout écrivain qui débute : faut il sacrifier la technique au profit d'une narration passionnante ou cacher le vide scénaristique derrière des effets de style ? Dur, dur. J'ai un bon background, des personnages charismatiques, une intrigue qui tiens la route il me manque juste l'habitude, la calibration à la réalisation d'une telle tâche. Je ne sais pas comment vraiment écrire de la SF, les codes sont différents et je n'arrive pas à bien définir quel schéma narratif adopter...

Du côté de la vraie vie, tout va mieux. J'ai passé un superbe week end avec O, elle est venue me voir vendredi soir. J'avoue j'étais faible, j'ai peut être déconné, en vérité je m'en tape, je ne vais pas me prendre la tête je laisse le loisir aux choses de se décider d'elles même. Si histoire il doit y avoir, histoire il y aura et puis toute façon les meufs de poitiers me filent la gerbe.
Samedi soir on est sortis en boite, j'étais tellement cramé que j'ai fait de la tektonik, je me suis fais accosté par 5 meufs qui m'ont (soit disant) pris pour Cristophe Willem. Va falloir arrêter avec ça, car premièrement ça ne me fais pas rire, deuxièmement je n'ai rien à voir avec lui. Il suffit que je me retrouve dans une ville de moins de 100.000 habitants pour qu'on m'en fasse la remarque. Preuve de leur pauvre condition. Sortez de chez vous, il n'y a pas que CW qui porte des lunettes noires. Bande de cakes au parmesan.
Et puis depuis hier un ami de Nantes m'a rejoins dans mon modeste une piece afin de passer la saint sylvestre en ma compagnie. On est sortis un peu, il a très vite fais connaissance avec mes amis du "field" et s'est d'ailleurs amusé avec un pote à se pointer à une table de quatre nanas "excusez nous pour le retard". Enorme. J'adore la tête que font les gens dans ces moments la. Chez moi on s'est maté un film, on a fumé un pétard et on s'est pieuté. Non pas de sexe, son anus est encore vierge (si l'on excepte qu'il y range assez souvent son humour). Pardonnez moi le mien est un peu en rade aussi.
Allez ce soir c'est le first, le champagne est au frais, tout le monde chez moi, ce soir tout est permis, ça va donner sec.
Bisou les loulous. Pierre qui est presque heureux.

mercredi 26 décembre 2007

Requiem for a blog

Que de retard dans ma publication quotidienne. Cela viens du fait de plusieurs interrogations et événements :
Tout d'abord je suis en pleine remise en cause, dois-je continuer ce blog axé sur ma vie, et mes idées (au risque de déplaire à certains) ou dois-je me concentrer sur mes aspirations littéraire et vous donner du feedback sur l'avancée de mes projets ? Dois-je avoir un blog comme tout le monde mais en mieux, ou dois-je me la péter littéraire en ne vous refilant que des ébauches, des scénarios ou des textes à compléter ? Dois-je continuer à vous faire chier avec mes idéés à la con et mes fantasmes de petit garçon ?
-Vous voyez ce n'est déjà pas simple.
Puis il y a quelques jours c'étais aussi la période de Noël, bah ouais alors pendant Noël on travaille pas, on glande et on attend. J'en ai profité pour rentrer sur Nantes et aussi pour revoir A. Grosse erreur, je ne sais même pas ce que je fais à encore tenter de lui parler, elle agit typiquement comme les gamines de son âge : à me trimballer à droite à gauche, à faire semblant de souffrir pour de vrai, à s'imaginer des personnages impossibles qui vivent l'amour, le vrai et surtout à me détruire à coup de "je t'aime" ou encore de "tu ne m'embrasse pas hein ? Promis ?" ; je suis une merde, un ignoble flanc mou, un gros naze naïf et aveugle, qui se laisse bercer comme un bébé.

De toute façon ça tombe bien je n'ai pas le moral et plus une thune et les femmes me fuient et je suis entouré de beaufs et j'ai mal au cœur et je déprime comme un loukoum.

Amen

jeudi 20 décembre 2007

Concours nouvelle SF

Dans le cadre d'un concours de nouvelles ou le sujet est : l'évolution de notre monde, d'aujourd'hui à 2050 j'ai développé cette trame qui n'est qu'une ébauche qui sera modifiée avec le temps. Le texte est à rendre le 31 Janvier. Ne jugez pas le style d'écriture, il s'agit bien évidement d'un gros brouillon tout en vrac. La nouvelle adoptera un style trash et futuriste.

Background:

Comme l’avait prédit Le professeur Kevin Warwick, en 2015 apparaissent les premières puces implantées directement dans le cerveau (neuro-chip) elles ouvrèrent tout d’abord le champ à la télépathie, à la guérison de maladies cérébrales et à l’éveil intellectuel. Vers 2030 les sociétés dominantes prirent le pouvoir de manière tacite et façonnèrent de nouvelles puces. Intégrées des la naissance elle leur permirent tout d’abord d’exercer un contrôle publicitaire puis patriotique.

De 2036 à 2043 un groupe de pirates baptisé les libérateurs utilisèrent une faille dans les puces de la génération « unleashed-power » destinée aux militaires et créèrent un véritable génocide, le groupuscule à été démantelé et les neuro-chip de cette génération (qui devaient représenter une véritable révolution) bannie à tout jamais.

En 2040 le firmware des neuro-chip fut retravaillé dans le but d’empêcher toute dissociation de l’humain entraînant le mort de celui-ci le cas échéant.

Aujourd’hui en 2050 les puces sont indissociables de l’humain elles sont implémentées directement à la naissance et contiennent tout d’abord des programmes d’éveil scolaire mais façonnent aussi les enfants selon la vision tronquées des sociétés pays. Au fur et à mesure du développement de l’humain celles-ci évoluent elles sont reprogrammées en permanence en fonction du métier et des capacités intellectuelles et physique de l’humain. Ainsi un sujet ayant une prédisposition pour le développement physique se verra orienté vers le corps militaire via le programme de son neuro-chip à l’inverse un sujet montrant des facilités mathématiques se verra quant à lui orienté vers la recherche. Il n’existe désormais plus qu’une seule génération de puces qui est adaptée selon les besoins de l’individu.

Intrigue :

Les hommes n’ont pas conscience du contrôle des puces sur leur libre arbitre et leurs fonctions cérébrales, ils y sont très attaché et la vérité leur est dissimulée jusqu’au plus haut fonctionnaires. Une récente vague de suicide poussent les sociétés pays à enquêter sur les raisons de ce comportement. Notre héros se verra propulsé dans une enquête truquée dont il ne maîtrisera aucun tenants sa force de caractère le poussera sur les chemins de la réflexion personnelle, le thème de l’évolution au détriment de la liberté sera largement abordé de même que le libre arbitre.

Description du personnage principal :

Octave Borwoski – enquêteur privé pour le compte d’une société pays. Ayant obtenu des résultats médiocres à tous les tests physiques, psychiques, sociologiques et mathématiques. Ce qui compte tenu de sa fonction relève tout de même d’aptitudes extraordinaires en comparaison du reste de la population (capacité supérieures à 92% de la population mondiale). Sa prédisposition au conditionnement en fait néanmoins un candidat idéal pour la réalisation de l’enquête.

La narration sera faite essentiellement à la première personne. Le background doit encore être étoffé notamment au niveau de la ville dans laquelle évolue notre héros ainsi que ses interactions avec les autres protagonistes de l’histoire.

mercredi 19 décembre 2007

Entre deux

Vous l'aurez remarquer les derniers articles étaient mauvais, dans le genre journal intime mais en raté. Ce n'est pas ma faute, à vrai dire j'expérimente des styles d'écriture (aussi bien au niveau de la syntaxe que de la narration) qui ne me vont pas. Ceci est la cause de plusieurs choses dont notamment le fait de mon inscription à plusieurs concours d'écriture ; je vous posterai prochainement mes créations. J'ai aussi commencé la rédaction d'un court livre, je ne sais pas ou ça me mènera mais toujours est-il que je m'amuse comme un petit fou.
Je suis dans une pleine période de changements, j'ai du mal à assumer mon ancien style, j'ai envie d'autres choses qui ne sont pas encore clairement définies et je tâtonne à droite à gauche à la recherche d'une véritable identité littéraire.
Veuillez donc m'excuser si la qualité n'est pas toujours au rendez-vous, il faut bien s'entraîner, les blogs servent à ça et vos critiques me font avancer.

Merci, chaque jour de me lire, de me donner confiance et de supporter mon cynisme d'écrivaillon-cliché.

M.O.A.

...

mardi 18 décembre 2007

En résumé de ces trois jours sans nouvelles

Bah oui j'ai pas eu le temps d'écrire.

Commençons par vendredi soir. Boulot finit, début du week end. Je débarque chez un pote on discute poliment, on va faire les courses puis on va chez moi. Des potes rappliquent, on refait le monde. Bilan deux bouteilles de vodka. Je rencontre la voisine du dessous ; je parle trop. Quelques bières et paquets de chips plus tard nous voila en boite, on danse comme des cakes au fromage, j'accoste quelques filles pour la forme, je m'embrouille avec un quinquagénaire, je pisse dans la rue, j'insulte des panneaux publicitaires et on se reretrouve chez moi. Mes potes gerbent et moi je rigole en écrasant mes cigarettes sur mon parquet.
Lorsque je me réveille le lendemain il est 17 heures comme il fait nuit je me dis que je n'ai pas assez dormi donc je me rendors.
Le dimanche je suis en pleine forme mon local ressemble à un univers post-apocalyptique genre la bataille des terminators mais en pire. J'apprend via ce blog que ma voisine à vu mes articles, youpi maintenant j'ai l'air très con. Ca m'apprendra à faire du racolage publicitaire à tout va.
Lundi je retourne au travail, je me fais chier, j'en ai raz le cul de ce boulot : c'est pas pour moi tout ça, j'ai envie de plus, j'ai envie de vivre à fond, d'être passionné, de croquer à pleines dents, de bouffer le monde, de ne pas sentir le temps passer, d'être un artiste, d'avoir des nuées de femmes à mon service plus deux trois esclaves que je pourrai maltraiter et pas de répondre poliment au téléphone ou de démonter des serveurs XM35467 (attention Pierre ça coûte cher ce genre de matos). Jveux me faire péter des costards au prix des serveurs YUSHHDJQ.
Vers 19h30 je rejoins un ami à la fnac, je m'achète du beigbeder, du pille et quelques Houlebecq. On se fini dans un bar près de chez moi, il veut apprendre à écrire. No problemo, je serai ton coach ma couille. Deux trois tuyaux et irish coffe plus tard on décide de manger. En partant une blonde, chic et bien habillée nous fixe du regard, son mec baisse les yeux. On mange, on raconte des bétise, il me ramène chez moi. Je lui tape la bise.
Demain mec on s'inscrit à un concours d'écriture, je vais faire de toi un tueur.

En attendant j'ai un roman, qui pourrit dans un placard à finir d'écrire.

lundi 17 décembre 2007

Bordel de saigon

On est lundi. Non Mardi. je me réveille difficilement, mon appart est sans dessus dessous. Ma tête se tourne sur la droite, j'aperçois un amas de fringues, a gauche des bouteilles vides, devant moi un cendrier. La première phrase qui me vient à l'esprit est celle de Georges Abidbol : "monde de merde". J' ai aux premiers abords l'impression d'avoir été l'odieuse victime d'un attentat dans mon propre appartement. La musique est au volume sonore maximal, et ça m'a à peine réveillé. Putain, j'ai mal à la tête, gorge, dos, jambes, bite, yeux, doigts, genoux et la musique ne s'arrête pas : AVVVEEEEE MARIAAAAA ! Avouez le, un réveil avec du Schubert à fond les ballons ça à de la classe. Petit à petit mes esprits me reviennent j'étais entrain de faire un "putaindreve" avant que la nana ne se mette à hurler pieusement.

Dans ce rêve j'étais en boite avec un pote, affalé sur un canapé je contemplais les gens qui dansaient, quoique non, j'étais plutôt entrain de me foutre de leur gueule, affichant un air faussement blasé. T'as vu les fautes de goût sur la nana en face ? Ca devait être la fin de soirée. On avais pris des narcoleptiques, mon pote se mettait à danser avec des mecs, je le regardais, il me regardai et se frottait de plus belle, remontant le long de leurs jambes, caressant leurs omoplates, parfois allant même jusqu'à leur sucer un doigt. Et la BAM ! il leur roulait une pelle. J'éclatais de rire et à chaque coup il revenait me voir avec cet air de vainqueur que je connais trop bien.

-putain mec t'as vu la chaudasse que j'ai pécho ?


La suite tout à l'heure si vous êtes sages.

vendredi 14 décembre 2007

Le syndrome de l'étudiante

Depuis que je suis à Poitiers je développe une théorie intéressante, laissez moi vous en parler.

Hier tandis que je faisais les courses avec un ami (chez monoprix) je fus saisi de la furieuse envie de vérifier une fois de plus si j'étais oui ou non dans le vrai. Quoi de mieux qu'un centre commercial pour ce genre d'affaires ? Le couples y sont légions, voyons si ma thèse du syndrome de l'étudiante se vérifie. Droit devant moi se tiennent deux jolies filles qui hésitent sur quelle marque de céréales elles allaient craquer, quand brusquement surgissant de derrière les rayons la vision d'un homme les firent sursauter. La bête paraissait inoffensive, savant mélange du fan de star wars et de l'intello anarchiste et c'est alors qu'il se mit à embrasser (goulûment) la plus jolie des deux. Je restais la, interloqué, avec mon panier de course, l'air con . Tout ceci est pourtant authentique. Qu'es-ce que des jeunes filles normalement constituée peuvent elles trouver à un mec comme ça ? Auraient-elles subit un lavage de cerveau à la fac ?


Remettons les choses dans leur contexte en démarrant l'histoire deux semaines plus tôt, alors que j'étais dans un bar.

Il est 22h, je suis assis à une table avec deux amis. On discute des femmes, des serveuses, de mode mais aussi de nos boulots respectifs quand soudain la table à ma droite qui jusqu'alors était vide se fait envahir par un groupe d'étudiants composé de 4 filles et un Garçon. Quand je précise qu'il s'agit d'étudiants je ne dis pas ça par rapport à leurs âges mais plutôt vis-à vis de leurs tenues caractéristique de l'étudiant anarchiste et accessoirement du mauvais goût. Bref, pour en venir aux faits le mec a une sale gueule, du genre looser qu'on aime frapper en 4eme. L'air ahuri, un maintient de tarlouse (la voix allait avec), et un look qui ferai frémir d'envie un hippie défoncé jusqu'aux gencives. Les filles quant à elles sont banales. Pardon, sauf une qui était même plutôt jolie.
Au fur et à mesure de la soirée j'engage la discussion avec ma voisine (banale) et j'apprends que la fille (jolie) sort avec le garçon (vilain) . Stupéfaction dans les rangs. Serions nous en plein remake de la belle et la bête (voire le clodo) ? Non à en croire ses amis ils se sont rencontrés à la fac et c'est bien là le nerf de la théorie parce qu'en creusant un peu on s'est aperçu que la brave fille n'étais pas vraiment amoureuse de son copain (ça encore ça peux arriver) mais qu'il était gentil et surtout qu'il n'y avait que lui.

Quelle tristesse me direz vous, et bien non. C'est bien fait pour sa gueule si elle se fait chier avec ce minable ! Les gens ont peur de sortir de chez eux, peur de l'inconnu, peur de parler aux autres. Les gens sont des fainéant complètement abrutis qui se plaignent sans arrêt.
" Je veux un copain mais je ne connais personne de bien...tant pis je vais quand même sortir avec ce gros naze parce qu'il me regarde comme une princesse, avec lui je serai bien."

Si je suis si dur c'est parce que j'ai connu cet état d'esprit, j'ai moi aussi été plaintif et renfermé avant de m'ouvrir aux autres. Croyez moi je vais mieux maintenant.
Osez vous faire violence, combattez ce syndrome pantouflard. Tapez vous des mecs avec des lunettes noires qui écrivent sur des blogs. Merci.

jeudi 13 décembre 2007

Plus jamais.

Si il y a bien une chose que j'ai compris avec les femmes, c'est qu'il ne faut jamais mais alors jamais entrer dans leur univers. Je m'explique :

Les femmes ont cette faculté inouïe de pouvoir transformer les hommes pour ensuite mieux les détester. Les femmes ne supportent pas qu'on aille dans leur sens, c'est à vous d'imposer les limites car elles vous testerons sans arrêt jusqu'à l' épuisement (pour les pires d'entres elles).
Soyez indépendants, ayez des centres d'intérêt, gardez vos amis et ne vous sentez pas obligé d'adopter les siens. Faite la rentrer dans votre monde et pas l'inverse.

Comme on est sur mon blog, je vais vous parler de moi :

J'ai été avec une fille pendant un bout de temps, et j'ai subi LA transformation de l'homme en serpillière tout juste bonne à essuyer les humiliations. Le moindre de ses caprices de gamine était exaucé, vous ne pouvez même pas imaginer à quel point je m'en veux et à quel point ça me troue le cul de vous le raconter.J'étais en contradiction avec moi même, je me sentais mal constamment mais je me résonnais à coups de "c'est ça l'amour", "si elle me quitte je serai tout seul, à nouveau" ou encore "je le fais pour qu'elle soit contente".

Le fait est que si à l'époque j'avais su prendre le dessus de la relation rien de tout ça ne serai arrivé, je ne l'aurai peut-être même pas quitté. Il m'aurait suffit de dire NON, de ne pas tout laisser tomber pour elle comme dans les films pour filles dépressives en mal d'amour.

Vous les filles qui me lisez, soyez sympas avant de dire que je suis devenu un gros con de macho prenez cinq minutes, réfléchissez à tout ceci et posez vous la question de savoir si vous les préférez distants, fier avec leur vie, leurs occupations, autoritaires et sur d'eux ou bien collants, exauçant le moindre de vos désirs, l'air nias un bouquet de fleurs à la main chaque fois que vous apparaissez.



Pas de bol j'ai gagné.

mercredi 12 décembre 2007

les gangsters d'aujourd'hui

Autrefois les vilains ils avaient la classe, ils savaient s'habiller, ils donnaient envie d'être comme eux.

Rappelez vous des films comme les affranchis, les incorruptibles ou le parrain. Les mecs ils avaient de la prestance, des fringues de tueurs un parler argotique du plus bel effet. C 'étais des mecs, des vrais. Les gens pouvaient s'y identifier.

Aujourd'hui nos gangsters puent, ils portent des sapes agencées n'importe comment, n'ont aucun maintient, arbore fièrement des bling-bling de partout, se la jouent macro.

Autrefois les femmes des gangsters étaient des petites poulettes au choix douées en affaires ou fragiles comme tout. Celles de nos bandits sont des putains sur maquillées qui puent la capote. Les aficionados de la gomina ce seraient sacrifiés pour leurs gonzesses tandis que les amoureux des dents en or préfèrent les laisser canner pour eux.

Beaux exemples auxquels certains ne manqueront pas de s'identifier. C'est vrai les Bad boys d'aujourd'hui sont vraiment mauvais.


Il me reste encore les tektonik.

J'ai la dalle

Et rien de neuf à croquer. Ici c'est le désert, les bimbos ont dix kilos de trop, mâchent du chewing-gum, puent la clope et l'alcool se font poser des piercings à peu près partout ou ça shlingue, mettent des minijupes et des bottines.
Putain moi je veux de la viande fraiche et innocente, je veux de la romance et pas un vieux porno sordide.
Soyez sympa père Noel.


et puis de toute manière qui aime les bimbos ?

La voisine s'en dessus d'en dessous

L'autre soir en rentrant du boulot sur les coups de 20 heures je croisais mon voisin du dessous, celui qui vit avec une fille, en collocation.
Peu de temps après j'etais invité à boire le whisky-coca du bon-voisinage. vous remarquerez le côté indissociable de whisky et coca, je m'en veux, je n'y connais rien en bon-voisinage.

Tandis que je me delectais de ce subtil breuvage je fis la rencontre de cet autre charmante voisine. Une jolie fille au premier abord, qui se révèlait un peu paumée émotionnellement au fil de la soirée. La belle avait cru de bon ton que de ramener son nouveau copain : une éspèce de poutre d'accompagnement, calée dans un coin. Inutile en somme.

J'avoue que l'idée de pouvoir le remplacer m'a travérsé l'esprit et me le traverse encore.

Comment une fille peut-elle être désespérée au point de se ramasser un looser pitoyable de gentillesse, mielleux, moitié homme-moitié lavette, moche, con et sans aucun gout ? Comment lui peut-il supporter ses regards méprisants ?
il le sait ! Elle le dédaigne : "je suis avec toi par défaut, t'etais la au bon moment, t'as du bol" voila en gros ce qu'exprimaient ses coups d'oeils dégoutés.
J'etais édifié devant moi se déroulait une rupture sous silence, j'étais là je me délectais de chaque morceaux. De temps en temps la tension invisible redesendait, j'en profitais alors en bon apôtre de la destrucion pour placer une petite phrase, un sujet délicat me rejouissant au fur et à mesure de voir tant de haine. Le pauvre garçon était totalement dominé, la moindre de ses injonctions avait la résonnance d'un combat déja perdu.

Le fait est qu'il souffre et la condition humaine est mal foutue. Certainement une histoire d'instinc de survie qui pousse à s'accrocher de plus en plus fort au fur et à mesure qu'on s'enfonce. Particulierement sur les gentils garçons un peu naïfs.
Arrettez les films à l'eau de rose, arrêtez les livres gnan-gnan, arrêtez de croire que l'amour dure pour toujours. Devenez critiques, imprévisible, calculateur et baisez bordel de merde.

On est dans le monde ou les filles sont des garces désoeuvrés et les garçons des soumis sans personalité.
C'est très bien comme ça.

4000 pieds au dessus de Sidney

Ce matin alors que je prenais le bus (avec du retard) je fus l'objet d'un édifiant constat :

Paris, New york, Tokyo, Poitiers même combat.

Les moches se prennent pour des princesses, les videurs pour des beaux gosses au charme irréductible, les controlleurs pour des shérifs, les vendeurs de fripes pour Lagarfield, les dj pour David Guetta (c'est vous dire les réferences)...
J'ai l'impression d'être dans une série française (mal jouée) des années 90, tout n'est que cliché, on me regarde de haut comme si je debarquai de la planète Altaïr 4.

-Ce garçon à l'air étrange regardez bien, il ne doit pas être humain
-Pourtant il parle et respire comme nous.
-La série précedente était en synthétique, mais pas lui. Il doit venir du futur ; entierement recouvert de tissu humain.


Je suis un traminator.

mardi 11 décembre 2007

Anna (la fille aux lunettes rouges) voyage inter-temporel

Pardonnez moi fraîche jeune fille de vous avoir bousculé, mais vos lunettes rouges m'ont aimanté.
Je ne crois pas non plus que nous nous connaissions, car si c'était le cas j'aurai été bien sot de ne pas m'en rappeler. Les Beautés comme vous ça ne court pas les bars sordides d'une ville de province. Permettez moi sans détour et pour réparer les dégâts de notre carambolage de vous inviter à me payer un café en semaine.

C'est à peu près comme ça que ce sont passées les choses, pas de faux romantisme juste du big bang t'es bonne. Dans un film elle aurait certainement su lire mes pensées les plus profondes et aurai vu en moi l'homme délicat et sensible caché derrière cette carapace de butor ; une larme à l'œil. Au lieu de ça elle m'a passé son numéro, en oubliant intentionnellement ou non, (le mystère demeure) un chiffre.
Ce chiffre tourna à l'obsession, il me le fallait à tout prix.

Aujourd'hui je l'ai, j'en veux déjà presque plus. Dans la vraie vie les numéros remplace les folles escapades nocturnes sous la pluie. C'est triste me direz vous.

Nouveau premier des derniers billets (la où tout commencer a )

Pierre a 21 ans, pas mal de cheveux, un baccalauréat, des parents, un appartement, un travail en alternance, une libido exacerbée, des amis (parfois), des lunettes (tout le temps) et quelques trucs moins importants comme une montre, des pièces de 5 centimes rangées dans le tiroir de sa fausse table basse et une fierté de bar-tabac (bartabas).
Ce sont toute ces raison qui ont poussées Pierre dans un processus narcissiquement égocentrique à vous pondre un
blog. Par la même occasion il saute sur l'opportunité de vous presque souhaiter la bienvenue et vous fait part de son enthousiasme quant à la future rédaction d'articles qui traiterons de lui.