mardi 20 mai 2008

M'essayer c'est m'adopter chapitre final

Hey what's up ?
T'en as marre de ce week end à rallonge coco ? Ouais...Ouais moi aussi ça me saoule d'ailleurs c'est la dernière fois que je t'en parle. Après zou ! A la trappe ! On parlera de trucs plus conceptuels parce que ma vie même si elle est plus trépidante que la tienne elle doit commencer à te porter sur le système.

Bon pour le coup du croissant c'est plus la peine d'en parler, j'ai eu l'air sauvagement con. C'est fou d'ailleurs ce genre de réactions qu'on peux avoir quand on se fait prendre en flagrant délit...Enfin c'est de sa faute aussi ! Quelle idée de venir me réveiller ? Moi j'étais bien, je ne dérangeais personne et vlatipa qu'on viens me bousculer dans mes rêves ! Non mais ho ! Les chefs sont vraiment pas fut-fut, il pouvait pas se douter cinq minutes que si je dormais c'était pour ma santé ? Qui elle même influe forcément sur ma productivité et qu'a cause de lui non seulement j'ai été fatigué toute la journée mais qu'en plus je me suis occupé en inventant des noms clients bidons, du genre "Monsieur Bandedur", oui je sais...Mais je vous dis j'étais FATIGUE !
Il ne pouvait pas s'imaginer quelques instants que je devais reposer mes muscles, parce qu'en tant que prince de la cuite j'étais FORCEMENT convoqué le soir même pour m'en coller une ? Tant d'ignorance moi ça me donnerai presque envie de démissionner, heureusement que j'ai des liens affectifs qui me retiennent, sinon je serai déjà partit ! J'aurai claqué la porte en pleurant et me serrai enfui en criant "c'est trop pas juste !".
Il a du bol le salaud.

La suite du week end follement dantesque sera ponctuée par une crémaillère ou nous finîmes tous pétés et ou je me découvris une nouvelle vocation dans la démolition de chaises en plastiques. J'appris aussi que j'aimais comme les hippies m'accoupler dans l'herbe et je fis l'heureuse connaissance d'une Autrichienne au corps de pornstar. Bien que j'imagine que tout cela vous met l'eau à la bouche je peux vous garantir que l'état de mes souvenirs me parait trop endommagé pour tenter de constituer un récit cohérent. C'est donc la larme à l'œil que je clos ce billet et pour plus de précision je vous invite à consulter le blog de mon ami Renaud qui lui doit avoir bien meilleure mémoire que moi sur ce week end la.

Bisou.

M'essayer c'est m'adopter chapitre 3

Bon c'est décidé ce coup-ci je clos le récit de ce mazerfucker de week-end parce que je commence à en avoir ras le bol de blogger à tire larigot dessus !
Souvenez vous, je vous avais laissés (comme dans un épisode de prison break) au comble du suspens et puisque je suis un remarquable salaud je vais me permettre d'ellipser le passage dudit massage (si toutefois massage il y a eu).

Il vous faut savoir que nous sommes le vendredi matin et que n'ayant pas eu la finesse d'esprit de poser un congé ce jour la je me vois dans l'obligation d'aller travailler. Pour les plus assidus vous vous rappelez surement que j'avais alors en plus d'une fille dans mon lit un taux d'alcoolémie relativement important. Il me fallait résoudre ces difficultés étapes par étapes pour enfin réussir à aller travailler en arrivant à l'heure. Je suis assez fier de dire que c'est dans ce genre de situation ou mon génie parviens à s'exprimer. Sous pression je deviens une véritable machine : une calculatrice sans faille qui ne s'encombre pas de détails superflus. Pourvu que le résultat soit la.
J'ai donc pris la sage décision (après analyse des différentes possibilités) d'évacuer le superflu d'alcool de mon corps en ayant recours à "la méthode de la cuvette" (brevet déposé), puis j'entrepris de me débarrasser de l'entité féminine en lui administrant une brillante correction, qui d'ailleurs s'avéra infructueuse en terme de plaisir puisque l'entité en question devait probablement appartenir à la gamme des terminators du futurs. La preuve en est des marques d'ongles sur mon cou (SUR MON COU ! ) ce qui ceci dit en passant m'oblige à porter mes chemises avec le col relevé comme un kéké du touquet.
Puis j'entrepris de prendre une douche, de m'habiller de ma plus belle chemise ( ce qui est croyez moi, loin d'être simple), de mon plus beau jean, des mes plus belles chaussure et de ma plus belle veste. Le choix de la montre, la ceinture et les lunettes ne fut pas non plus une chose aisée mais compte tenu du temps passé à préalablement choisir parmi mes différents articles celui-ci paraitrai dérisoire. Lorsqu'enfin je fus prêt je me fit l'étonnante remarque que j'étais en avance et pour excuser ma goujaterie de la veille je me dis que rapporter les croissants au bureau serait une bonne idée. Avoir un collègue comme moi doit probablement relever du fantasme...
Et c'est ainsi que je partit au travail. L'air guilleret, un sachet de croissant à la main, l'allure des grands jours en me disant que faire une nuit blanche ce n'est pas si terrible.
Pas si terrible... P.a.s s.i t.e.r.r.i.b.l.e... Pas...si...terrible. My ass.
Ca aurai encore pu aller si j'avais un boulot mouvementé, mais imaginez-vous, un jour ou personne ne travaille, seul, dans votre grand bureau, avec vos vieux croissants et votre ordinateur qui fait vrrrrrr. Vrrrrr. Pas étonnant que je me sois endormi ! J'ai même plutôt envie de dire que c'est normal ! Ce qui malheureusement n'est pas l'avis de tout le monde, et encore moins de mon chef.

-Un croissant patron ?

vendredi 16 mai 2008

M'essayer c'est m'adopter chapitre 2

Mon sens du sacrifice me pousse une fois de plus à jeuner pour vous raconter la suite du billet précédent.

Jeudi matin je me réveille il est 10heures mon téléphone n'a cessé de sonner, je suis complètement pété, j'ai mal partout et je me rend compte que je ne suis pas chez moi. Ma peau colle à ma chemise qui elle même colle à mon blouson en cuir. Les souvenirs me reviennent... Une mexicaine qui embrasse... des pétards... de l'alcool...Renaud...le travail...OH PUTAIN LE TRAVAIL ! Ouais, j'embauche à 8heures, bordel de bite à cul il est 10 heures ! ... Je suis donc en retard. Merde.

Vite je me lève, tout tourne, j'esquive la porte qui tente de m'agresser et sors dans la rue en titubant sous le soleil de Satan. Tout est désert, je me pose à l'arrêt de bus ; ma tête me fait un mal de chien, mon ventre se venge des sévices que je lui ai fait subir et j'attends. Et j'attends....et j'attends... pour me rendre compte que dans cette putain de ville de merde les bus ne passent pas les jours fériés. Il ne me reste plus qu'a prendre un taxi. Je me dirige vers la gare, j'extirpe mon téléphone et compose le numéro d'un collègue. Dans mon baffouillement d'excuses celui-ci fais appel à sa grande sagesse, comprend la situation dans laquelle je suis et me conseille par un truchement de plannings de remplacer ma journée de congé de lundi par celle de jeudi. Je raccroche et je bande. Je bande en pensant à mon lit douillet. Sur le chemin du retour il paraitrai que je serais allé sonner chez un pote en gueulant un truc inaudible pour partir en courant mais la n'est pas le problème.
Je rentre chez moi et m'affalle sur mon plumard comme un gros loukoum que je suis.
Vers 16 heures Nono le parigo me réveille, ma langue colle à mon palais. Plutôt que de parler je l'écoute et je comprend vaguement qu'ils sont avec des meufs, rencontrées dans un parc et que la elles les ont invités à prendre le café chez elles. Ça sent la touze, alors je tombe dans mon lit, rampe jusqu'à la douche, la fait couler, me prend une bonne saucée, puis j'enfile mes fringues de bobo, me parfume juste ce qu'il faut et regrette de ne pas avoir reçu mes raybans sur le chemin pour les rejoindre.
La bas c'est trop la fête, à peine arrivée une charmante créature me regarde avec des yeux de bitch et m'offre un café. Serré s'il vous plait et sans sucre. Je sent une vilaine tension sexuelle dans la pièce, les phéromones sont dans l'air avec tout ce soleil. Nous passons l'après midi à discuter, on se retrouvera en terrasse de café puis chez un ami à elles, un espèce d'hippie qui doit se masturber en pensant à ces jolies filles qu'il ne peux pas avoir. Désolé je n'ai rien contre les hippies mais c'est juste que ce modèle ci nous aimait pas trop. Vieux relent primaire qui veux que l'homme protège ses femmes, ça ou alors notre gueule qui ne devenait pas lui revenir. Dans tout les cas il s'est craqué puisque nous fixons rendez vous aux filles un peu plus tard dans la soirée.

Et justement parlons en de cette soirée. Les filles arrivent, on torche tout l'alcool mais on est pas encore assez saoul alors j'appelle drink-it pour qu'ils nous fassent péter d'la bouteille et la on se prend notre charge. Entre temps des voisines sexy, dont une qui connais bien les lieux (comprenez l'appartement de Sylvain), viennent se greffer à l'ambiance. Mon estomac se découvre des ressources cachées et je propose un after chez moi. Grosse erreur ! Quelques minutes plus tard la musique à fond les ballons je me retrouve entrain de pisser par ma fenêtre en chantant (je prie pour que les voisins ne m'aient pas vus). Tout le monde danse et la jolie brune de l'après midi me demande si elle peux rester la parce qu'elle à peur de rentrer toute seule. J'acquiesce sauf que demain je bosse encore moi.

Quelques vomis plus tard mes amis décident de partir et je me retrouve donc tout seul avec la demoiselle. Celle-ci à l'esprit aiguisée et elle remarque sur ma table de l'huile de massage.

L'inévitable arrive : "tu me faaaaaaaaaaaaaais un massage ?"

Et merde dans trois heures je suis au boulot.

jeudi 15 mai 2008

M'essayer c'est m'adopter chapitre 1

Je sais, ce n'est pas très poli de partir comme ça, sans laisser de nouvelles mais que voulez vous on a des moments avec et des moments sans. Je ne le referai presque plus, promis.

Si je suis de retour ce n'est pas parce que je sent l'irrépressible besoin d'écrire, non pas cette fois. Je dois même dire que ces derniers temps j'ai plutôt la flemme. Ce coming back, c'est un peu un devoir de mémoire. Oui, parce que je me suis tapé une pentecôte tellement awesome que ne pas la raconter serait un crime. Je vais donc me faire violence, voyez vous j'ai même pris ce temps habituellement réservé à ma nutrition du midi pour vous l'écrire. Alors si ça c'est pas être altruiste je veux bien me faire malaxer les bourses au blender.

Bref tout commence mercredi, je sort du taf tranquillement et même plutôt joyeusement parce qu'un pote de Panam (j'ai nommé le célèbre Renaud) dont vous pouvez admirer le blog doit venir me rendre visite le soir même, pour passer le week end. La seule tache sombre au portrait c'est que la fuckin' entreprise ou je suis ne m'accorde qu'un seul jour ferié (au choix le jeudi ou le lundi) et qu'en plus de ça, ces salauds ne font même pas le pont ! J'aurai du postuler à la poste.
A peine eu-je mis le pied chez moi que mon téléphone (vous savez celui qui saute de ma poche) se mit à vibrer. Ni une ni deux, tel un cowboy qui se bat en duel je le dégaine et n'allez pas croire que j'ai fait ça parce que je n'aimais pas les vibration à cet endroit la, quoique qu'il parait qu'a cause des ondes on puisse perdre son appendice...
Au bout du fil c'est mon pote Sylvain amoureusement surnommé la tornade qui me propose d'aller boire un verre en ville parce qu'il fait beau, que c'est plein de jolies filles et qu'il faut pré-fêter l'arrivée de Renaud.
-Doucement amigo ! Lui repondis-je, je te rappelle que demain je travaille moi !
Mais certains arguments foireux, et surtout ceux-ci méritent d'être avalés.
C'est ainsi que nous nous retrouvâmes, battant le pavé, comme deux dandy lorsqu'une vilaine voix nasillarde nous fîmes stopper net. Cherchant la cause de cet affront mes yeux rentrèrent en collision avec la projection vivante d'un espèce de golum, affublé d'un pull à rayures hideuses.
La créature en question était en fait le barman d'un pub situé non loin et comme il faisait la fermeture il nous invita à y entrer pour boire un verre, dans l'intimité.
Il s'avéra après 5-6 bières à l'œil que Gollum était gay, mon alarme située dans mon cul se déclencha mais bon après tout et malgré quelques souvenirs difficiles je me dis que je ne risquai rien. Attention, n'allez pas croire que je suis homophobe hein, c'est juste que généralement ils essayent toujours de m'attraper. Bref une fois bourrés il nous fit faire le tour des autres bars (gays) avoisinant, j'y appris qu'un de ses comparses barman voulait bien me faire une pipe et aussi que j'étais gay mais que je ne le savais pas encore. Tu m'en diras tant. Un peu plus tard il nous invita au restau et la je vous raconte pas comment que le vin il coulait à flot mais ce qui fut le plus épique c'était sa manière de nous draguer. Si nous héteros draguions les femmes aussi bien que lui s'y prend avec les hommes nous aurions quasiment à coup sur 100% de réussite. Heureusement pour moi, c'est chimique je ne peux pas céder à de telles avances.

Complètement bourré je me dirige vers mon appart' et en voulant monter les escaliers, ou j'ai bien du me rétamer une centaine de fois je me fis la surprenante réflexion qu'il y avait de la musique bien forte dans le couloir. Intrigué je frappa à la porte d'où émanait le bruit et Raoul le mexicain qui s'habille exclusivement avec des slips m'ouvrit la porte. C'était la fiesta chez lui avec plein d'alcool, de mexicaines et d'autrichiennes. Ma conscience me dit de faire demi tour mais ma raison pris le dessus et me conseilla d'entrer. C'est vrai ça, pourquoi aller se coucher alors qu'on peux encore se la mettre ? Pour le travail ? HAHAHAHAHA...