lundi 16 juin 2008

Pierre strikes back

Bon allez, c'est décidé je me remet à écrire, à vous raconter mes frasques toutes plus minables les unes que les autres. Que ce soient des réflexions poussées de psychologie de comptoir ou bien des déambulations nocturnes composées de vomis fluorescents.

Bref vendredi après le travail, place du marché, le soleil dans les raybans j'entamais ma deuxième pina-colada (à base de fruits frais) avec un ami quand soudain surgissant du néant, ou plutôt de la rue, vint un scooter à l'allure zigazagante. L'engin en voulant se garer se paya une vilaine gaufre à moins d'un mètre de mon auguste personne. Doucement amigo, je ne suis point du genre à forniquer avec les scooters ivres, du moins pas dans l'immédiat. Le conducteur visiblement éméché, s'extirpa de l'engin en poussant un "smuffgruntpikhj" d'une pureté rare, remit son scooter sur pied qui allez savoir pourquoi bascula de l'autre coté défonçant à moitié la devanture du café. L'air de rien son pilote entra dans le bar et se commanda certainement une pression.
Nous on était mort de rire, la ou ce fut moins drôle c'est quand deux heures plus tard il décida de repartir dans l'autre sens, visiblement ce coup-ci accompagné de sa copine. La je vous raconte pas le carnage, deux ivrognes sur un scooter qui tentent de l'enfourcher ça deviens directement EPIC. Vas-y que je me croute à gauche, vas-y que je remonte et que je me vautre à droite, et jusque la le coté pathétique du truc vous fait rire, c'est quand vous réalisez que ces deux inconscient ont réussi à se stabiliser et à mettre le contact que vous balisez un peu. Alors ni une ni deux, je me lève et de ma puissante carrure je tente de les stopper. Ca marche du premier coup, bing ils se revautrent au passage je me fais traiter de "KAUUNAR" (je l'écris comme ça pour vous montrer qu'ils en ont chié à le dire) et sans que je m'en rende compte ils parviennent à monter dessus et à filer à toutes vitesse, les bougres !
Ce n'est que trente mètres plus loin, au moment de prendre le virage, qu'ils se ratent et dans un bruit de vitre qui casse, s'emplafonnent dans la terrasse du café des arts, comme deux vieilles merde. Fin de la course. Tout le monde descend.
On est mort de rire et pour fêter ça on décide de recommander à boire, il faut savoir qu'a partir de la j'ai un semi-blackout, je me revois chez moi, le son electro pulse au ralentit, puis en boite le son de merde à fond lui aussi. Dix beaufs en maillot de l'équipe de France se trémoussent, moi je suis pété comme pas permis et je béni le seigneur d'avoir inventé l'alcool pour que les gens dotés d'une conscience puissent oublier leur triste condition dans des moments pareils.
J'en ai marre, je veux des bars lounge avec des sushis, je veux des boites ou les gens sont bien habillés et la musique pointue. Je suis un sale con, je sais mais ce n'est pas nouveau et moi les grossepouf vulgaires ça me fait pas bander de la tête, d'ailleurs j'étais dans le coin fumeur quand trois filles se pointèrent. En mode on est des grosses bonasses, enfin non, on est moches mais on s'arrangent (mal) et surtout on snobe tout le monde, surtout. Comme je suis de loin le mec le plus pédant du monde je ne leur accorde même pas l'ombre d'un regard (mais j'écoute) elles font pareil, c'est bien on s'est compris. Et les voila pas qu'elles se mettent à parler d'un mec qu'elles vont "défoncer" nan mais pardonnez moi du peu, mais "défoncer" un mec, en plus d'être vulgaire à l'oral ça tiens de la science fiction. J'imagine bien la scène, t'es peinard chez toi entrain d'écouter du jazz avec un café à la main, ça sonne, tout content tu vas ouvrir et la trois harpies te sautent dessus et t'arrachent les cheveux. Putain les bonne vieilles valeurs se perdent, rendez moi les femmes des trente glorieuses, celles pour qui l'obtention d'un lave vaisselle représentait l'ambition de toute une vie !

Le samedi j'ai passé l'après midi en ville avec des potes, à boire des perriers tranches (paskesafaidubien) et on s'est fait poursuivre par deux gamines de 15ans qui gloussaient quand on les regardaient, la haine. Le soir je me suis invité à une soirée fac de langue avec des filles gentilles mais j'ai fait l'erreur de reprendre de la bouteille, et je ne sais pas pourquoi, certainement un vieux résidu du passé barbare de mes ancêtre enfoui en moi refit surface. Je vous explique : j'étais tranquille entrain de m'amuser quand un vieux lourd voulant se la jouer mâle dominant me pris à part pour me faire une pseudo morale, déjà ça je kiffe pas trop. Une fois ça passe, ok coco, la c'est ton poulailler j'ai compris, mais deux puis trois ça ne va plus du tout et puis comme on se faisait chier je me suis décidé à mettre un peu d'ambiance. Une vieille patate de forain ça donne envie de danser. Alors oui je lui ai mis un coup de poing de vicelard, on s'est un peu chauffé et puis comme je reste un éternel gentleman je me suis incliné et je suis partit le verbe et la tête haute.

Cool comme Fonzie.

4 commentaires:

Renaud KLEIN a dit…

raaa mon salaud je te retrouve carrément là !
De l'alcool, du son, des filles, de la bagarre... C'est bien mon Pierrot (gourmand) qui me régale d'un nouvel article d'une qualité en totale adéquation avec son style.
A très très vite.

Anonyme a dit…

Ce texte est pas aussi cool que Fonzie parce que l'histoire conté est pas aussi fun que Fonzie.
Celui du we prochain a intérêt à poutrer sa milf vu que là ça va être Fonziesque.

Signé Fonzie.

Anonyme a dit…

T'es nu aimant a merde Neur0 :D
J'adore

Daphné a dit…

"je veux des bars lounge avec des sushis"

Oh ca devrait se trouver ca^^