vendredi 16 mai 2008

M'essayer c'est m'adopter chapitre 2

Mon sens du sacrifice me pousse une fois de plus à jeuner pour vous raconter la suite du billet précédent.

Jeudi matin je me réveille il est 10heures mon téléphone n'a cessé de sonner, je suis complètement pété, j'ai mal partout et je me rend compte que je ne suis pas chez moi. Ma peau colle à ma chemise qui elle même colle à mon blouson en cuir. Les souvenirs me reviennent... Une mexicaine qui embrasse... des pétards... de l'alcool...Renaud...le travail...OH PUTAIN LE TRAVAIL ! Ouais, j'embauche à 8heures, bordel de bite à cul il est 10 heures ! ... Je suis donc en retard. Merde.

Vite je me lève, tout tourne, j'esquive la porte qui tente de m'agresser et sors dans la rue en titubant sous le soleil de Satan. Tout est désert, je me pose à l'arrêt de bus ; ma tête me fait un mal de chien, mon ventre se venge des sévices que je lui ai fait subir et j'attends. Et j'attends....et j'attends... pour me rendre compte que dans cette putain de ville de merde les bus ne passent pas les jours fériés. Il ne me reste plus qu'a prendre un taxi. Je me dirige vers la gare, j'extirpe mon téléphone et compose le numéro d'un collègue. Dans mon baffouillement d'excuses celui-ci fais appel à sa grande sagesse, comprend la situation dans laquelle je suis et me conseille par un truchement de plannings de remplacer ma journée de congé de lundi par celle de jeudi. Je raccroche et je bande. Je bande en pensant à mon lit douillet. Sur le chemin du retour il paraitrai que je serais allé sonner chez un pote en gueulant un truc inaudible pour partir en courant mais la n'est pas le problème.
Je rentre chez moi et m'affalle sur mon plumard comme un gros loukoum que je suis.
Vers 16 heures Nono le parigo me réveille, ma langue colle à mon palais. Plutôt que de parler je l'écoute et je comprend vaguement qu'ils sont avec des meufs, rencontrées dans un parc et que la elles les ont invités à prendre le café chez elles. Ça sent la touze, alors je tombe dans mon lit, rampe jusqu'à la douche, la fait couler, me prend une bonne saucée, puis j'enfile mes fringues de bobo, me parfume juste ce qu'il faut et regrette de ne pas avoir reçu mes raybans sur le chemin pour les rejoindre.
La bas c'est trop la fête, à peine arrivée une charmante créature me regarde avec des yeux de bitch et m'offre un café. Serré s'il vous plait et sans sucre. Je sent une vilaine tension sexuelle dans la pièce, les phéromones sont dans l'air avec tout ce soleil. Nous passons l'après midi à discuter, on se retrouvera en terrasse de café puis chez un ami à elles, un espèce d'hippie qui doit se masturber en pensant à ces jolies filles qu'il ne peux pas avoir. Désolé je n'ai rien contre les hippies mais c'est juste que ce modèle ci nous aimait pas trop. Vieux relent primaire qui veux que l'homme protège ses femmes, ça ou alors notre gueule qui ne devenait pas lui revenir. Dans tout les cas il s'est craqué puisque nous fixons rendez vous aux filles un peu plus tard dans la soirée.

Et justement parlons en de cette soirée. Les filles arrivent, on torche tout l'alcool mais on est pas encore assez saoul alors j'appelle drink-it pour qu'ils nous fassent péter d'la bouteille et la on se prend notre charge. Entre temps des voisines sexy, dont une qui connais bien les lieux (comprenez l'appartement de Sylvain), viennent se greffer à l'ambiance. Mon estomac se découvre des ressources cachées et je propose un after chez moi. Grosse erreur ! Quelques minutes plus tard la musique à fond les ballons je me retrouve entrain de pisser par ma fenêtre en chantant (je prie pour que les voisins ne m'aient pas vus). Tout le monde danse et la jolie brune de l'après midi me demande si elle peux rester la parce qu'elle à peur de rentrer toute seule. J'acquiesce sauf que demain je bosse encore moi.

Quelques vomis plus tard mes amis décident de partir et je me retrouve donc tout seul avec la demoiselle. Celle-ci à l'esprit aiguisée et elle remarque sur ma table de l'huile de massage.

L'inévitable arrive : "tu me faaaaaaaaaaaaaais un massage ?"

Et merde dans trois heures je suis au boulot.

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Hoho croustillant. Need la suite.

Masta a dit…

MOAR!

Anonyme a dit…

Et en fait, peu à peu, l'alcool se dissipant dans l'esprit de Pierre, la brune reprenait sa forme réelle, celle de Gollum. TRAP

Renaud KLEIN a dit…

+2.0 mec ! J'adhère ! Vivement la suite de la suite, qu'on (je) puisse réaliser le tant attendu parallèle entre nos deux versions ! Ça poutre en tout cas le même week end avec ces deux vues différentes

david santos a dit…

Bonsoir, Neuro!
Bonne postage.
Merci