En ce moment je suis à l'école, chaque semaine je change de classe et quasiment chaque semaine je travaille sur un module différent. Ca va du truc très simple sous windows aux taches bien plus complexes qui demandent le soutient d'un expert.
Comme vous le savez je ne suis pas trop porté sur la matrice... plutôt Beigbeder que Gibson le Pierrot. Et cette semaine je suis tombé sur le module ultra HARDCORE, le truc de geek. J'ai même eu peur d'être contaminé. Adieu les cachemires place au t-shirt mal coupé ou il y a écrit : GNU IS NOT UNIX". Pour ceux qui sont du milieu inutile de le préciser, pour les autres, ceux qui ne comprennent pas, j'ai fait de L' unix. Mais qu'es-ce donc ? Et bien c'est très simple (en fait non mais bon) unix c'est le dinosaure de l'informatique, un système si vieux mais si stable qu'il en est awesome. Ce truc est tellement ultime qu'il rassemble des communautés de passionnés tout autour du monde. Des espèces de savants de l'inutile qui connaissent le sujet sur le bout des doigts.
Unix c'est aussi le système des hackers, la crème du geek. Lorsque vous voulez vous la péter en informatique savoir faire du unix c'est un peu comme savoir piloter un avion alors que tout le monde conduit des voitures. Les entités vivantes qui maîtrisent ce système sont rares, et souvent très prisées. C'est donc avec impatience, sagement assis au premier rang de la classe que j'attendais que le mutant, la légende fasse son entrée et nous dévoile les arcanes de l'informatique.
Mes yeux fixaient le tableau, ou il était écrit "UNIX". Mes mains tremblaient, mes doigts seraient mon stylo, ma bouche se tordait en un rictus impatient, peut-être même que je bavais. Et il apparut ! Ce fut un choc, jamais la geekitude ne m'avais approchée de si prêt, tout chez lui revendiquais cette appartenance marginale, ce culte au Dieu Hexadécimal, cette passion du monde binaire. Il était jeune, gros, barbu, de petits yeux porcins se cachaient derrière des lunettes sale et rondes, il arborait fièrement un t-shirt CCC (Chaos Computer Club) et lorsqu'il se mit à parler sa voix avait quelque chose de grinçant saupoudré d'un zozotement fort désagréable. Il commença le cours par cette phrase :
"Au nom de l'assemblée Galactique de la République, vous êtes en état d'arrestation"
(...) Rigola de sa propre blague qui fit tout de même rire quelques élèves.
La couleur est annoncée. Je suis déjà fan. Jamais je n'en avait vu en vrai. Je veux dire tout le monde parle de geek mais ce terme est largement déformé parce que quand on fait une rencontre comme celle-ci on se dit qu'elle a du servir de mètre étalon pour toutes les autres. Tout chez lui est imprégné de la culture web, old school : Il est fan de star wars et star trek, il joue au jeux de rôle, est invincible sur world of warcraft, il fais partit d'une communauté de gentils hackers, il a eu son bac à 16 ans, son pseudo renvoie plusieurs centaines de références sur google. Il est passionné de série Z, comme les vieux batman, il a vu et connais toutes les répliques de terminator. Le programme pour afficher les calculs matriciels sur un écran de minitel c'est lui. Sur internet c'est le caïd, on l'admire, on le vénère et tous les matins il prie Richard Stallman en se fouettant nu avec un câble rj45 paires torsadées. Sa montre affiche du binaire, il convertit tous vos déplacement en XYZ et se targue d'avoir pendant ses années d'études réussi à développer un programme pour calculer "pi" jusqu'à un nombre très avancé après la virgule. Vous comprenez donc pourquoi je ne pouvais laisser passer ça ! Profitant d'un tp je me mis en quête de tester ses connaissances culturelles. Je lui envoya un message telnet intitulé "great justice" auquel comme tout bon geek qui se respecte il me répondit "ALL YOU BASE ARE BELONG TO US", pas de doutes je ne suis pas en présence d'un fake. Pour information je vous renvoie à la page wikipedia de ce trait culturel.
Bref après cette rapide communication entre nos deux bécanes une sorte de complicité sous jacente et invisible aux yeux des mortels se lia entre lui et moi, j'étais de son monde et il profita de la pause clope pour venir m'aborder. Il le fit d'ailleurs normalement, j'aurai aimé qu'il me la joue genre le salut de Spoke avec la main mais bon j'imagine qu'il faut vraiment être intime pour ça. Au début ce fut laborieux le geek doit d'abord configurer son canal de langage humain mais une fois que le protocole est décrypté je peux vous dire que ça balance ! Un geek c'est incroyablement cultivé mais c'est aussi incroyablement triste parce que comme le dis si bien le t-shirt "je suis puceau mais j'ai patché mon noyau" le voila le fondement du problème le geek n'as pas de copine. Aussi fort, aussi intelligent, gentil et talentueux soit il le problème demeure : le geek n'a pas de copine.
Moralité, si vous voulez baiser n'installez pas Unix.
mardi 22 avril 2008
Monsieur Moustache
Monsieur Moustache c'était le roi des chats, j'étais tout petit quand je l'avais trouvé. Lui il était tout sale et pas bien grand non plus. Je lui avais donné plein de ron-ron et très vite on était devenus super potes. Les présentations avec ma famille n'ont pas été super évidentes, j'aurai pu les prévenir mais bon les coups de foudre ça préviens pas. Monsieur Moustache avait cet air impérieux des grands que rien ne perturbe et il s'octroyait même le droit d'être casse-couilles. Il a grandi avec mon frère ma sœur et moi ; on le déguisait, ma frangine le mettait parfois dans sa dînette pour faire comme-ci on allais le manger, mais ça je crois qu'il aimait pas trop. En vieillissant il était devenu un peu chiant mais bon c'était notre vieux chat, immortel, toujours la et franchement on se marrait bien à l'embêter. Et puis la semaine dernière il s'est mis à gonfler un peu. Il marchait tout lentement, son pelage perdait de son éclat et il nous cassait plus les pieds. On s'est inquiété et on l'a emmené au vétérinaire. Il nous as appris qu'il allait falloir le piquer avant qu'il ne souffre trop... Alors on l'a installé sur la petite table du véto, il était la tout sage, tout mignon, nous regardant avec ses petits yeux fatigués. Il a pas bougé quand la piqûre est rentrée... juste un dernier petit miaulement s'est échappé puis c'était finit.
D'un coup j'ai pris conscience qu'il ne miaulera plus devant ma porte le soir, qu'il ne marchera plus sur mon clavier et que je ne pourrai plus le caresser. Il ne restait plus qu'une vieille peluche, tout ce qui faisait qu'il était Monsieur Moustache venait de s'envoler.J'ai été très triste, parce que c'était mon pote même si il avait déchiré la doublure de mon costume boss. Alors vous m'excuserez si je peux pas continuer, j'ai déjà la gorge qui pique et les larmes aux yeux.
Adieu Monsieur Moustache, t'étais trop rock'n roll pour un chat.
D'un coup j'ai pris conscience qu'il ne miaulera plus devant ma porte le soir, qu'il ne marchera plus sur mon clavier et que je ne pourrai plus le caresser. Il ne restait plus qu'une vieille peluche, tout ce qui faisait qu'il était Monsieur Moustache venait de s'envoler.J'ai été très triste, parce que c'était mon pote même si il avait déchiré la doublure de mon costume boss. Alors vous m'excuserez si je peux pas continuer, j'ai déjà la gorge qui pique et les larmes aux yeux.
Adieu Monsieur Moustache, t'étais trop rock'n roll pour un chat.
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mercredi 16 avril 2008
BIG PUNISHEMENT
Désolé pour le retard mais Ce week end il m'est arrivé un truc de ouf. Si jvous jure, et même qu'il y avait des policiers et du sang.
C'était samedi et après m'être fais couper les cheveux je me rendis chez un ami. En tramway parce qu'à Nantes ya dl'a technologie de pointe... je sais que vous vous attendez tous à ce que je vous
raconte un bête accident mais encore une fois désolé de vous décevoir le sinistre n'arrivera que bien plus tard dans la narration, laissez moi plutôt le temps de vous parler du début de soirée.
J'arrive donc (sain et sauf) chez mon pote, qui est marin mais attention pas marin dans l'genre "in the navy" plutôt dans le genre "whisky-poker" et donc comme on ne prêche pas un convertit je fus agréablement surpris de mes capacités d'adaptation. Et au fur et à mesure que le jour diminuait mon verre, lui(le salaud), se remplissait. Au bout du compte lorsque je parvins à atteindre "la fréquence de rupture" ; vous savez le moment ou vous savez que si vous allez plus loin, plus rien ne sera jamais plus comme avant, le point de non retour avant le trou noir. Et donc lorsque je parvins à cet état limitrophe mon esprit se mit instinctivement en alerte et bascula en mode survie. Il fallais que je mange, j'ai bouffé tout le jambon, tous les gâteaux et malheureusement les autres n'ont pas eu cette chance (oui car entre temps des petits camarades nous ont rejoins). J'étais donc paré à affronté le dur monde de la nuit, je me sentais pret à dance-fighter n'importe qui, même les genghis khan.
Et c'est ainsi que nous partîmes (wouuhou) direction le castel, en taxi. Alors déja il faut savoir que mon pote, doucement surnommé "la merguez" était légerement fumé et donc il saoula bien le chauffeur à force d'injonctions comme "heeeeeeeey toi tu pécho de le meuf au Marlow" ce qui lui donna envie de nous débouter avant notre destination, chose qu'il ne fit pas. Bien heureusement.
Je ne vous raconte pas l'entrée dans la boite qui fut désastreuse, la merguez demanda à l'asiatique de l'entrée si il était un ninja et le complimenta pour sa veste de costume autant dire que sur le coup ça me faisait rire. La ou la plaisanterie prit une autre tournure c'est bien plus tard au moment ou en montant les marches pour aller fumer une cigarette je le retrouva aux prise avec de jeunes poney fougueux prêt à en découdre et que le videur dont le q.i doit probablement atteindre des sommet de complexité algorithmique décida de nous foutre à la porte manu millitari.
Grand bien nous fasse, certains avaient besoin de prendre l'air et c'est une fois sur le pavé que mon nightphone sauta de ma poche direction mon oreille en passant par ma main et qu'il appela mon nightcontact d'un autre troquet situé un peu plus bas. Histoire de s'assurer de pouvoir passer la file d'attente. Comme des princes mais en version bourrés.
C'est sur le chemin que nous nous fîmes interpellés par trois personnes, visiblement de sexe masculin et aux vues de l'intonation de leurs voix visiblement hostiles. Ils me demandèrent tout d'abord une cigarette, chose que je refusa, arguant que je n'en avais plus, puis faute de mieux accusèrent la merguez de leur avoir marché sur les pieds. Comme la tension montait et qu'ils n'avaient pas de réels arguments pour engager une risque, l'un d'entre eux, apparemment plus malins que les autres s'écria en pointant mon ami matelot "il a 1 kouto !" et la BING PAF les patates ont volés, et vas-y que la merguez s'en bouffe trois et qu'il tombe par terre, et vas-y qu'ils s'en prennent. Le plus drôle dans tout ça, c'est que j'ai eu le temps de mettre une gauche à l'un d'entre eux mais qu'un fin filou dissimulé dans mon ombre en profita pour m'assener un violent direct sur le sommet du crâne et c'est en chancelant que je m'aperçus que mon corps se rapprochais du sol. Je me fit d'ailleurs cette étonnante réflexion "zut Pierre, je te croyais plus fort" (c'est peut-être à cause des cheveux) et après je me suis dis que de toute manière une fois par terre on était mort.
Coup de pot je ne suis pas mort et je dois ma survie à l'arrivée des policiers, qui nous calmèrent à coup de maglight et de menottes aux poignets. La merguez gisait sur le parvis, comme une vieille choucroute séchée et tandis que les agents du prévôt passaient les menottes au moussaillon un des fauteurs de trouble qui avait su échapper à la vigilance policière en profita pour lui balancer un méga coup de poing, façon goldorak, en plein dans le pif. Imaginez vous à sa place : se prendre un coup sans s'en rendre compte, avec en plus les mains attachées dans le dos. C'est pas super. C'est même du sabordage.
Mais c'est ainsi que nous fîmes immédiatement innocenté, bah oui on tape pas quelqu'un devant la police tout de même.
Bon après il a fallu emmener tout le monde au CHU et la merguez était tellement bourrée qu'il s'est échappé, comme ça moi je dis bravo. On aura même pas à porter plainte, la classe quoi.
C'était samedi et après m'être fais couper les cheveux je me rendis chez un ami. En tramway parce qu'à Nantes ya dl'a technologie de pointe... je sais que vous vous attendez tous à ce que je vous
raconte un bête accident mais encore une fois désolé de vous décevoir le sinistre n'arrivera que bien plus tard dans la narration, laissez moi plutôt le temps de vous parler du début de soirée.
J'arrive donc (sain et sauf) chez mon pote, qui est marin mais attention pas marin dans l'genre "in the navy" plutôt dans le genre "whisky-poker" et donc comme on ne prêche pas un convertit je fus agréablement surpris de mes capacités d'adaptation. Et au fur et à mesure que le jour diminuait mon verre, lui(le salaud), se remplissait. Au bout du compte lorsque je parvins à atteindre "la fréquence de rupture" ; vous savez le moment ou vous savez que si vous allez plus loin, plus rien ne sera jamais plus comme avant, le point de non retour avant le trou noir. Et donc lorsque je parvins à cet état limitrophe mon esprit se mit instinctivement en alerte et bascula en mode survie. Il fallais que je mange, j'ai bouffé tout le jambon, tous les gâteaux et malheureusement les autres n'ont pas eu cette chance (oui car entre temps des petits camarades nous ont rejoins). J'étais donc paré à affronté le dur monde de la nuit, je me sentais pret à dance-fighter n'importe qui, même les genghis khan.
Et c'est ainsi que nous partîmes (wouuhou) direction le castel, en taxi. Alors déja il faut savoir que mon pote, doucement surnommé "la merguez" était légerement fumé et donc il saoula bien le chauffeur à force d'injonctions comme "heeeeeeeey toi tu pécho de le meuf au Marlow" ce qui lui donna envie de nous débouter avant notre destination, chose qu'il ne fit pas. Bien heureusement.
Je ne vous raconte pas l'entrée dans la boite qui fut désastreuse, la merguez demanda à l'asiatique de l'entrée si il était un ninja et le complimenta pour sa veste de costume autant dire que sur le coup ça me faisait rire. La ou la plaisanterie prit une autre tournure c'est bien plus tard au moment ou en montant les marches pour aller fumer une cigarette je le retrouva aux prise avec de jeunes poney fougueux prêt à en découdre et que le videur dont le q.i doit probablement atteindre des sommet de complexité algorithmique décida de nous foutre à la porte manu millitari.
Grand bien nous fasse, certains avaient besoin de prendre l'air et c'est une fois sur le pavé que mon nightphone sauta de ma poche direction mon oreille en passant par ma main et qu'il appela mon nightcontact d'un autre troquet situé un peu plus bas. Histoire de s'assurer de pouvoir passer la file d'attente. Comme des princes mais en version bourrés.
C'est sur le chemin que nous nous fîmes interpellés par trois personnes, visiblement de sexe masculin et aux vues de l'intonation de leurs voix visiblement hostiles. Ils me demandèrent tout d'abord une cigarette, chose que je refusa, arguant que je n'en avais plus, puis faute de mieux accusèrent la merguez de leur avoir marché sur les pieds. Comme la tension montait et qu'ils n'avaient pas de réels arguments pour engager une risque, l'un d'entre eux, apparemment plus malins que les autres s'écria en pointant mon ami matelot "il a 1 kouto !" et la BING PAF les patates ont volés, et vas-y que la merguez s'en bouffe trois et qu'il tombe par terre, et vas-y qu'ils s'en prennent. Le plus drôle dans tout ça, c'est que j'ai eu le temps de mettre une gauche à l'un d'entre eux mais qu'un fin filou dissimulé dans mon ombre en profita pour m'assener un violent direct sur le sommet du crâne et c'est en chancelant que je m'aperçus que mon corps se rapprochais du sol. Je me fit d'ailleurs cette étonnante réflexion "zut Pierre, je te croyais plus fort" (c'est peut-être à cause des cheveux) et après je me suis dis que de toute manière une fois par terre on était mort.
Coup de pot je ne suis pas mort et je dois ma survie à l'arrivée des policiers, qui nous calmèrent à coup de maglight et de menottes aux poignets. La merguez gisait sur le parvis, comme une vieille choucroute séchée et tandis que les agents du prévôt passaient les menottes au moussaillon un des fauteurs de trouble qui avait su échapper à la vigilance policière en profita pour lui balancer un méga coup de poing, façon goldorak, en plein dans le pif. Imaginez vous à sa place : se prendre un coup sans s'en rendre compte, avec en plus les mains attachées dans le dos. C'est pas super. C'est même du sabordage.
Mais c'est ainsi que nous fîmes immédiatement innocenté, bah oui on tape pas quelqu'un devant la police tout de même.
Bon après il a fallu emmener tout le monde au CHU et la merguez était tellement bourrée qu'il s'est échappé, comme ça moi je dis bravo. On aura même pas à porter plainte, la classe quoi.
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vendredi 4 avril 2008
Simple "allez-hop"
Vous vous souvenez qu'hier tandis que je vous racontais comment j'en avais chié sa mère pour prendre le train, j'avais misérablement oublié mon téléphone.
Comble de l'horreur une fois débarqué à Montparnasse je me rendis compte que il m'aurai été bien utile. Heureusement et grâce à mon sens aigue du discernement je parvint à distinguer un ami qui me fit bien vite grimper dans sa polo de compet' direction le grec, parce que ouais comme j'avais pas mangé de la journée, bah je commençais un peu à trembler de partout. Une fois rassasié nous voila partit pour la soirée, le gala estaca. Le truc c'est qu'en fait ce week end à Panam avait pour but la rencontre In Real Life avec les membres de Braisntorming un site qui poutre sa race et dont je suis le fondateur avec Masta et un jeune militaire qui écrit bien. C'est donc le cœur plein de bonne volonté que nous nous y rendons. Il y a déjà foule devant l'entrée et Masta bon comme le pain me dit au téléphone de rentrer sans l'attendre, il ne sera la que dans une heure et demie minimum. Fort bien ! Je me rend donc à l'entrée gardée par un vigile aux allures d' Hulk Hogan version black. Cet homme charmant au franc parler, quoique un peu brusque m'apprend sans détours qu'il ne reste plus de place et que je peux donc retourner chez le grec voir si il n'a pas d'autres services à me proposer. Merci mais je n'ai plus faim. On retourne donc à la voiture en attendant que Mathieu se pointe, durant ce court laps de temps qui dura environ deux heures nous nous fimes interpeller par des policiers aux allures de shérifs. Genre la main qui pend sur la portière, cigarette aux lèvres et lampe dans les yeux. Il m'accusèrent de salir le parvis de cette banlieue parisienne et me prièrent de ramasser mes détritus en me tenant à peu près ce langage : "Tes merdes tu vas les bouffer ailleurs". Ya pas à dire les cops parisiens ils ont le sens du devoir. Et puis deux paquets de marlboros plus loin Masta arriva enfin muni de cinq places en pré-vente pour huit. Après un savant calcul nous en déduisîmes que c'était effectivement un peu "short" et grâce à Dieu ou à l'originale habileté oratoire de mon associé nous parvinrent tout de même à nous infiltrer dans la soirée. A peine rentré je m'aperçois que quasiment tout le monde est en costume noir de banquier, même à Paris, il y a des ploucs. Je fais "clinguer" mon faux dupont qui d'ailleurs ne "Cling" pas, fume ma cigarette et observe : Il y a des filles en robes de soirées partout, il fais frais mais c'est agréable et le son à l'intérieur à l'air plus chanmax.
Bilan de la soirée : Une dizaine de bouteilles de champagne, j'ai embrassé huit filles (pour le concours de grosse bite), et surtout j'ai rencontré BIG LUNETTES ! Ouais ouais je sais, c'est un peu trop AWESOME pour un simple mortel comme moi, mais je vous avoue que j'ai pris une sacrée leçon. Je vous invite d'ailleurs à rejoindre le groupe facebook, big lunettes.
(big lunette is sexy)
Bon bah forcément après on est sortit je me suis un peu fâché avec un jeune militant d'extrême droite. Je lui ai écrasé ma cigarette sur la joue ce qui n'est peut-être pas très courtois, puis, j'ai vomi.
La suite bientot
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jeudi 3 avril 2008
Paris...Paris...
Dans l'épisode précédent je vous confiait mes tribulations relatives à la putain de loi de murphy, vous savez les tartines et tout et tout. Je vous avais même dit, "comment rater son week end à Panam" et bien figurez vous que j'ai trouvé le culot nécessaire pour défier cette satanée malchance (elle a bien failli m'avoir quand même) et comme ce week end était tellement EPIC, je me vois dans l'obligation de vous le raconter.
Premièrement il faut savoir que j'aurai du y aller en voiture avec un pote mais celle-ci s'est cassée toute seule. Qu'a cela ne tienne il me reste le train !
Evidement ça aurai été trop simple, étant trop à découvert je ne pu m'acquitter de la somme que me réclamais la sncf. Il a fallu que j'appelle mon Banquier pour transmuter mon découvert "grobatard" en découvert "filsdepute" ce qui bien sur ne sera effectif qu'a partir du lendemain, la haine, et j'ai donc du user de mes charmes auprès de quelques amis qui ont bien voulu en échange de...(non rien) me passer les quelques euros pour entreprendre le périple.
Mon billet en poche je me dirige chez moi pour manger un petit quelque chose, prendre une douche et me faire tout beau, c'est que je vais à un gala moi ce soir. Et la comble de l'horreur à peine habillé je me rend compte que mon train part dans 20 minutes, vite je fais mon sac, mange deux trois conneries, prend mes clefs, me dirige vers la porte. 15 minutes, je ferme la porte, me dirige dans le couloir et... PUTAIN DE BORDEL DE BITE A CUL, j'ai oublié ma carte 12-25 ! Je retourne chez moi, pose mon téléphone sur la fausse cheminée, et retourne mon appart (j'ai cassé deux verres) et la miracle de loi de murphy ta race je la retrouve !
Il me reste dix minutes alors je me met à courir comme Sonic le hérisson et à sauter par dessus les obstacles comme Mario le plombier et je me faufile in-extremis dans le train.
Je me fis d'ailleurs cette remarque-ci :
"Waa trop la classe, j'ai couru et je suis à peine essoufflé, en plus la chemise qui colle à la peu avec les cheveux décoiffé ça doit me donner un air sauvage, genre Conan le Barbare... tiens je vais envoyer un texto à Sylvain."
Et la je me rend compte que et bien mon téléphone je l'ai laissé sur la fausse cheminée. Misère de couille comment vais-je faire à Paris ?
J'arrengue (dur à placer mot compte triple) une jeune fille et lui demande de me prêter un texto ce qu'elle fit (on est pas encore à Paris), je donne donc rdv à un pote devant le fleuriste à Montparnasse et me prépare à débarquer.
Dans le prochain épisode il y aura des filles, du champagne, des costards, un kébab, une polo et de la bagarre.
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